Dans la foulée de la contre révolution de la place Tahrir en Egypte, une question fondamentalement prégnante, surgit de nouveau puis que souvent dissimulée par le caractère spontané des soulèvements à l’origine des révolutions telles que le printemps Arabe, à savoir la cohérence des objectifs du changement avec la nécessité d’adaptation de la démocratie à certaines réalités locales, aux ressorts combien déterminants dans l’amorce d’une mutation réussie, d’une société fortement ancrée dans les préceptes combinés de l’affirmation de son identité culturelle, la culture occidentale de l’administration publique, ainsi qu’une marge d’allégeance au socialisme, vers une société au brassage anticipé d’une montée de l’expression fulgurante du sentiment religieux corroborée, par l’antagonisme et un rejet de la civilisation occidentale avec l’établissement d’un régime démocratique, au sens moderne du terme. Ce qui revient logiquement à dire, que moins la notion d’universalité de la démocratie, mais plus, le contexte de sa transposition, y compris son accommodation culturelle qui interpellent pour une analyse de la situation, requérant au summum, les préalables nécessaires à un changement sans destructuration de l’état, ni implosion sociale. N"est-ce pas, que l’armée Egyptienne à travers ce coup de force, aura démontré qu’elle prenait le devant de la scène et possédait une expérience considéranble dans la gestion de l’état, en s’entourant pour sa déclaration de prise du pouvoir et sa première apparition télévisée, de toutes les responsabilités civiles et religieuses du pays, comme pour certainement relèver le caractère laïque de l’état?