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Notre-Dame des barjots, Virginie Brac

Par Maliae

Notre Dame des barjotsRésumé : Une jeune fille gît sur la moquette épaisse du living-room, le corps affreusement mutilé et démembré. Dans la chambre voisine, Frédéric Russel est en plein délire psychotique. Véra Cabral, l’urgentiste de choc du Centre d’intervention psychiatrique, vient d’arriver sur les lieux : son patron, le professeur Édouard Russel, a manifestement besoin d’aide…

Pour éviter la prison à son fils, il demande à Véra de diagnostiquer une crise de démence. Difficile de dire non, d’autant plus que Russel est puissant et qu’il pourrait faire décoller la carrière de l’urgentiste la plus complexée du monde. Le docteur Cabral décide alors de mener sa propre enquête, malgré sa mise au placard, un contrôle fiscal inopiné, une famille très encombrante et le retour du séduisant Docteur Markovitch, son amour impossible…

Avis : j’avais beaucoup aimé la première enquête de Véra Cabral dont vous pourrez lire l’avis ici. Ce deuxième tome m’a paru encore "pire" que le premier dans le sens où les événements sont vraiment très très dur. Ici on se retrouve plus dans le milieu de l’hôpital, où les gens sont prêt à tout pour le pouvoir, quand on ne lèche pas les bottes du grand patron il vous le fait payer au centuple et faut pas compter sur ses collègues pour aider dans ces moments là (ils sont trop occupés à se marrer de leur côté et de dire "fallait écouter le patron"). J’étais vraiment très en colère par moment dans ma lecture et j’ai eu envie de donner pas mal de gifle, sauf peut-être à Véra qui est un peu plus droite que les autres (même si le fait que Hugo lui fasse tourner la tête m’a un petit peu saoulé). Mais j’aime beaucoup Véra, elle se retrouve parfois dans des sacrés situations mais elle fait toujours du mieux qu’elle peut (sauf parfois quand elle craque) et fait ce qu’elle croit être bon (et ça se respecte). J’ai pas du tout aimé la lieutenante, même si elle est intègre et enquête bien, son coéquipier était pour moi le pire des sales types, chaque fois qu’il ouvrait la bouche c’était pour dire une sal*perie et j’avais envie qu’il se la ferme ou se prenne une mandale. J’ai pas tellement aimé Hugo (et en plus il m’a déçu), et la famille de Véra est sympa mais parfois je les trouve un brin trop égoïste (mais on peut pas s’empêcher de les adorer et Véra aussi est égoïste). Quand à Russel je ne pouvais pas l’encadrer, pour moi c’était une parfaite ordure même s’il avait peut-être ses raisons.
L’enquête est très intéressante et on ne s’ennuie jamais car il se passe toujours quelque chose, que ce soit concernant l’enquête ou alors autre chose (Véra est envoyé sur une urgence, où il se passe quelque chose dans sa famille etc.), c’est un univers très noir, sur la   perversité, la manipulation et c’est un très bon policier mais assez dur (dans le sens où c’est vraiment pas rose). J’ai trouvé la fin assez triste.
L’écriture est très bonne, j’aime beaucoup comme tout se déroule du point de vue de Véra et sa façon de penser. Et autant dire que j’avais pas du tout envie de lâcher le bouquin pour dormir, chaque fois je me disais "allez c’est le dernier chapitre" et chaque fois je lisais le suivant. Voilà génial, et j’ai très envie d’avoir le troisième et dernier tome des enquêtes de Véra Cabral.

Phrase post-itée : 
"La frontière entre un bon copain et un parfait salaud me paraît soudain très mince…" Tout à fait.

3 plus : 
- Le personnage de Véra
- L’écriture
- L’histoire addictive même si assez triste-affreuse

3 moins : 
- Cette histoire de pouvoir qui m’a foutu les nerfs
- Russel (grrr)
- Et tout ce que pouvait dire le coéquipier de la lieutenante.

Ce livre répond au challenge : 

abc2013


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