Buenos Aires avait déjà présenté cinq fois sa candidature à l'organisation des Olympiades, bien avant que n'existe la version junior : pour les jeux de 1936, qui eurent lieu à Berlin, ceux de 1940 (dont la guerre empêcha la tenue), ceux de 1956 perdus par l'Argentine pour une voix au profit de Melbourne, ceux de 1968 et finalement ceux de 2004 qui allèrent à Athènes pour le centenaire de l'initiative du Baron Pierre de Coubertin. Cette fois-ci, dans l'avant-dernier tour, Buenos Aires était aux prises avec Medellín en Colombie et Glasgow en Grande-Bretagne, qui resta loin derrière, avec les scores respectifs de 40, 32 et 13. Au dernier scrutin, la Reina del Plata a obtenu 49 voix contre 39 à la cité andine colombienne.
Les olympiades de la jeunesse de 2018 seront la troisième édition de cette grande rencontre internationale réservée aux jeunes athlètes. La deuxième édition s'ouvrira dans quelques semaines, en août, à Nanjing, en Chine. En 2009, Buenos Aires avait obtenu l'inscription du Tango au patrimoine culturel de l'UNESCO et en 2011, elle avait été retenue comme Capitale mondiale du Livre. A plusieurs reprises, elle a été la ville-départ du Dakar. Cette année, l'équipe de candidature olympique a fait valoir qu'elle était la cité de Borges et du Pape et il faut croire que ça a marché !
Pour aller plus loin : lire le communiqué du CIO (en anglais) lire la dépêche de Télam lire l'article de Página/12 lire l'article de Clarín lire l'article de La Nación
(1) Il est même question d'organiser certaines épreuves dans des quartiers bidonvilles (villas miserias) particulièrement oubliés par le gouvernement actuel de la Ville. A première vue, cela paraît peu crédible, voire suspect. On a cinq ans pour voir à quoi cela peut bien correspondre.