Suite à à l’attaque menée par Nekron et ses Black Lantern dans Blackest Night, douze personnages DC de second rang sont revenus d’entre les morts, dont Boston Brand, alias Deadman, qui sert de fil rouge à cette histoire qui met en avant la lumière blanche. Passant de l’ombre de l’évent précédent à la lumière de celui-ci, de la nuit au jour, de la mort à la vie, les deux auteurs intègrent progressivement leurs douze revenants : Arthur Curry (Aquaman), J’onn J’onzz (Martian Manhunter), Carter Hall (Hawkman), Shiera Hall (Hawkgirl), Boston Brand (Deadman), Jade, Firestorm, Osiris, Le Faucon, Boomerang, Maxwell Lord et le professeur Zoom (Nega Flash).
Cette mise en place est par contre un peu longue, surtout que les douze ne comprennent pas grand-chose à leur retour à la vie et que Deadman s’avère d’une passivité extrême et ne saisit pas non plus le but de ce come-back. Là où Blackest Night était fortement axé sur l’action, les auteurs prennent ici le temps de poser leurs seconds-couteaux issus du cimetière DC. Ils prennent heureusement également le temps de tisser un puzzle de sous-intrigues assez intéressantes, tout en se gardant bien évidemment de répondre à la question principale : Quel est le but de cette entité blanche ?
Passant du polar (l’enquête passionnante menée par J’onn J’onzz) à la science-fiction (la cohabitation des deux esprits au sein de Firestorm), sans oublier la malédiction qui poursuit Hawkman et Hawkgirl ou les secrets de Mera, les auteurs varient les genres et parviennent à garder l’attention du lecteur. Si tous reçoivent une mission de cette mystérieuse lumière blanche, le lecteur se rend également compte que quelque chose cloche : Aquaman ne commande plus que les animaux marins morts et la végétation meurt au contact du Limier Martien… tant de mystères à résoudre…
Visuellement, la multiplication des noms au générique peut faire peur, mais force est de constater que l’unité graphique est conservée. Les styles s’alternent avec fluidité, surtout que chacun se concentre sur une histoire/personnage. Au final, c’est clairement le travail d’Ivan Reis qui sort du lot.
Un crossover divertissant, qui avance très lentement et qui laisse encore beaucoup de questions en suspens. Heureusement, les deux tomes suivants sortiront déjà en Août et en Octobre.