Il y a des soirs où les enfants se couchent, sans trop faire d'histoire, après avoir fait pipi/lesdents-lesmains-lebec/lecture/câlin.
Et puis il y a des phases moins marrantes, où la colère est telle qu'on a du mal à ne pas être contaminé. Ces phases où le coucher se fait dans les larmes, la mauvaise volonté et nous laisse une soirée bien abîmée.
Et si j'en parle, vous vous en doutez, c'est évidemment parce que c'est dans la phase moins marrante que notre famille vogue (ou rame?) en ce moment.
Est-ce dû à la fin d'année, à la fatigue, à la nuit qui ne tombe pas...? Quelle qu'en soit la cause, voici mon petit truc, testé depuis quelques jours, qui ô miracle apaise Louise.
Quand elle explose, n'écoute rien, je ne peux pas la traîner jusqu'au lavabo pour qu'elle se brosse les dents ou lui enfiler son pyj de force. Alors je lui demande si elle veut dessiner sa colère. Il se trouve qu'elle adooooore dessiner donc à chaque fois elle me répond oui et va s'installer à sa table.
Je lui donne toujours un tout petit délai (par exemple, 3 minutes), il ne s'agit pas de repousser le coucher d'une heure...
Je reste près d'elle pendant son dessin, et je lui demande ce qu'elle dessine.
Le dialogue calme se rétablit, et bien souvent, elle dessine des choses en lien avec le contexte direct, sur lesquelles on peuut discuter et apporter des réponses (ainsi elle dessine souvent une fenêtre avec le soleil dehors...on explique alors pourquoi on se couche "de jour").
Quand les trois minutes sont écoulées, la petite est apaisée. On peut passer au coucher...
Petite note : c'est l'article de Lait Fraise qui m'a fait écho pour partager cette expérience.