“Au cas par cas” , c’est l’expression à la mode aujourd’hui. On dit des dans-papiers en grève qu’ils seront régularisés au cas par cas , après examen de leur dossier. Ils ont un emploi , ils donnent satisfaction à leur employeur qui a besoin d’eux , ils payent leurs impôts..Qu’est-ce qu’on veut de plus ? La seule attitude positive est de les régulariser. “Les”= tous ceux qui ont un travail . Ils ne prennent le travail de personne puisqu’ils travaillent dans de secteurs déficitaires (restauration , entreprises de maçonnerie,etc..)
Le mouvement, qui a débuté il y a une semaine, ne donne aucun signe d’essoufflement. Vendredi, la CGT avait annoncé que 338 sans-papiers étaient en grève. Lundi 21 avril , ils étaient plus de 500. Samedi, neuf salariés d’un restaurant de Neuilly (Hauts-de-Seine), où Nicolas Sarkozy avait ses habitudes, ont rejoint la mobilisation. Et mardi , une vingtaine de travailleurs sans papiers ont entamé à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) l’occupation d’un magasin asiatique, Paris Store .La position du gouvernement devient d’autant plus inconfortable que les deux principaux syndicats du patronat de l’hôtellerie-restauration, l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) et le Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs) appellent depuis la semaine dernière à la régularisation des sans-papiers. Didier Chenet, président du Synhorcat, la souhaitant même «massive»Patron de Konex, entreprise de câblage informatique, Johann Le Goff a créé, de son côté, un «lobby» baptisé le Gers, Groupement des entreprises pour la régularisation de leurs salariés. Hier, ces patrons ont «demandé que des mesures rapides soient prises, car cette situation a de trop grandes répercussions sur leur économie».Source : Libération.