Sont incriminées : les dépenses prises en charge par l’État ou par l'UMP et qui auraient dû figurer dans les comptes de campagne du candidat.
C’est donc une première à laquelle nous venons d’assister et une décision qui va coûter plus de 10 millions d'euros à l'UMP. L'ancien parti majoritaire devra rembourser ces sommes en lieu et place de l’État, et Nicolas Sarkozy devra rembourser les sommes qu'il a déjà perçues.
Nicolas Sarkozy annonce qu’il démissionne « immédiatement » du Conseil Constitutionnel. Il est d’ailleurs anormal que les anciens présidents y siègent de droit.
Pour l’UMP, déjà en grande difficulté financière, la "douche",même attendue est glacée. Jean-François Copé est ainsi obligé d’organiser en urgence un «Sarkozython» : une grande souscription. L’initiative ne manque pas d’audace dans ces périodes difficiles et les résultats enregistrés seront également une bonne indication de la vitalité militante et financière des adhérents de l’UMP et des élus de cette formation.