Souffrances d'un chercheur d'emploi (chômeur) de 47 ans qui va pour la seconde fois effectuer un trajet de plus de 4000 km à vélo, en tractant une remorque artisanale d'un poids total de 45 kilos, en traversant 33 départements afin de retrouver un emploi, un logement, de vivre de nouveau dans cette société et non de survivre.
En 2008, début de la descente sociale, par un licenciement abusif mais autorisé par la législation du travail. En 2009 par sa propre initiative suivi d'une formation en logistique. En 2010 un tour de France de 3000 km à vélo pour y déposer auprès des employeurs des centaines de CV dans 35 grandes villes et 22 départements.
Depuis 2010 bénévole au Secours Populaire Français et au Samu Social de la Croix Rouge Française de Reims afin de se sentir encore utile vers les plus démunis, les laissés pour compte, les hommes, femmes et enfants sur le bord du trottoir.
Suite à sa perte d'emploi, la descente continue, divorce après 23 ans de mariage, perte du logement étant hébergé provisoirement et de ne plus supporter d'être un assisté pour certains regards.
Pour sensibiliserl'opinion publique qu'un homme de 47 ans n'est pas encore un séniorsauf pour pôle emploi, qu'un homme ayant tout perdu, n'a pas pourautant perdu sa dignité, sa liberté de penser, sa liberté de s'exprimer, sa liberté de vivre.
Sur les routes de France
Pour rencontrer le peuple de France de toutes classes sociales sans aucunes distinctions de religion, de politique, d'origines culturelles et ethniques.
Rencontrer,dialoguer, écouter les sans abris ou mal-logés, les chômeurs, les salariés précaires ou menacés de licenciements, des chefs d'entreprise, des agriculteurs, des jeunes ou des retraités et leurs difficultés ou inquiétudes, des élus de la république élus parle peuple et pour le peuple, des hommes d'églises de toutes religions.
Sur les routes de France
Pour faire signer une pétition en rapport aux difficultés des français sur la baisse du pouvoir d'achat, de la hausse du chômage, de la baisse de l'aide alimentaire européenne, des retraites, des plans sociaux parfois injustes, des délocalisations de notre savoir faire, de l'agriculture de plus en plus menacée de faillite surtout pour les petits exploitants, de la santé et éducation à deux vitesses par manque de moyens et d'effectifs, d'une justice plus juste.
Projet sans aucuns sponsors, ni suivi médical et en plus avec une absence de plus de 35 jours Pôle emploi risque de pratiquer une radiation malgré la volonté de retrouver un emploi, de sa mobilité et de son honnêteté.
L'Abbé Pierre disait " On ne peux pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout ".
Michel Catoire explique : « Je ne veux pas, je ne peux pas rester dans la résignation mais plutôt entrer dans l'indignation contre la souffrance du peuple de France, contre le chômage, contre la baisse du pouvoir d'achat, contre la baisse de l'aide alimentaire européenne, cette baisse adoptée par l'Union Européenne prix Nobel de la Paix.S'indigner contre le mal-logement, contre une santé, une éducation et une justice à deux vitesses.S'indigner contre le non respect de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, contre l'article 123 du traité de Lisbonne, contre le pouvoir financier européen.
Je fais partie de la France qui souffre, du peuple sans voix, du peuple qu'on laisse sur le bord de la route.
Mais j'ai encore la force de m'engager par mon bénévolat pendant trois années, par ma volonté de me battre, par ma volonté de m'exprimer, de dire haut et fort ce que d'autres pensent tout bas.
C'est ensemble, sans haine, ni violence que nous pourrons redresser notre pays, par un travail en commun, par de nouvelles créations et innovations, par un partage plus équitable du travail et des richesses, par plus de solidarité dans nos familles et nos proches voisins.
Je demande à tous ces élus politiques, ceux-ci élus par le peuple et pour le peuple de non pas se diviser et d'une certaine manière de diviser le peuple, mais de trouver des solutions ensemble pour redresser le pays avant que celui-ci aille droit dans le mur, avant que le peuple finisse par se révolter.
Si le peuple de France décide un jour de s'indigner, j'espère que cette indignation se fera sans haine, ni violence mais par une manifestation universelle et fraternelle pour dire stop au désastre social qui s'accroît et que nous subissons.
Pensons à l'avenir de nos enfants et petits enfants, du futur proche que nous voulons leurs laisser ».