"Coïncidence ? Sarkozy a accéléré sa chute, début février, après avoir fait adopter par le Parlement le traité européen, copie du texte qui avait été rejeté par les Français le 29 mai 2005. Cette habileté, mise au crédit des promesses tenues, a laissé des traces chez les «nonistes». Or, la décision présidentielle, confirmée mercredi, de supprimer l'obligation d'un référendum pour ratifier l'adhésion d'un nouveau pays à l'Union européenne risque fort d'être, elle aussi, mal perçue. Si l'arrivée future de petits pays n'oblige probablement pas à une telle consultation, elle reste nécessaire pour l'éventuelle entrée de la Turquie, prévue dans «dix ou quinze ans», selon le commissaire européen, Olli Rehn. Pourquoi refuser d'écouter le peuple ?"
MJ