Lolo 1er dans le feu de l'action et de l'actualité. Après un salon du vin à Bû complètement réussi samedi dernier (dont le compte rendu devrait paraître ici même dans peu de temps), il est maintenant réélu Président de ces VdV, 13 ème édition.
Son annonce est tout à fait en ligne : après "moins de 12" il y a un peu plus d'un an, c'est maintenant "13 à table"... A croire que Laurent aurait rêvé d'être prof de math. Peu importe le type de 13, pourvu que notre bouteille ait un lien avec un 13.
Treize à table, quelle horreur ! De tout façon, impossible de faire ça à la maison, ce serait treize étroit. Et puis zut, je suis pas supersticieux, ça porte malheur !
Un premier treize, pour Maigremont. Jolie robe évoluée, orangée. Un nez fortement cassis d'abord, qui laisse place grâce à l'aération à des senteurs treize animales. L'air lui donne du volume, de l'ampleur avec une pointe de céleri. J'aime beaucoup ce nez profond avec un petit côté terrien. L'attaque en bouche est ronde avec un gros fruit (cassis encore). Puis elle se resserre, prolongée par des tanins polis et aimables. Finale sur une longueur très correcte, montrant une certaine race ! Ce vin prêt à boire, à encore quelques belles années devant lui, malgré ses 13 ans. C'est un Echézeaux 1995 du domaine Mongeard-Mugneret.
Autre treize. Totalement différent celui-là. Jolie robe profonde. Le nez trahit son identité, avec au départ de fortes notes de moka. Les fruits noirs arrivent en nombre (myrtilles) et se mêlent aux notes de poivrons murs. La bouche est juteuse, ronde, montrant encore un peu son boisé et une superbe acidité. En l'état, c'est pas mal, mais il sera encore meilleur dans quelques années. 13 % vol sur l'étiquette (trop facile, désolé) de ce Cantenac-Brown (Margaux) 1999.
Pour conlure, l'Echézeaux est aimable, fin, treize agréable maintenant. Le Margaux est un peu moins charmeur, mais possède de solides bases pour l'avenir. Il lui faudra d'abord digérer son bois.
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