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Les questions importantes que se posent les rollergirls

Publié le 26 juin 2013 par Brutal Brunette @BrutalBrunette_

*ou du moins moi. Ce qui fait une rollergirl.

Mes toestops vont t-ils me lâcher durant ce jam ?

Toutes les rollergirls ont vécu au moins une fois cette expérience désagréable : entendre son tampon se dévisser et tomber en plein jam. Et forcément, mon premier réflexe pour aller le chercher a été de faire un tomahawk. Gros fail à l’horizon. Maintenant j’ai retenu la leçon et je vérifie toutes les 5mn qu’il est bien serré. A la limite du TOC.

Powerdyne skate tool

You know what i mean

Ai-je bien pris toutes mes affaires ?

Question classique à chaque fois que je pars en training ou en match. Il y a tant de choses à emporter à chaque fois que je deviens complètement toquée à vérifier 150 fois que j’ai bien tout pris. Et une fois arrivée sur place, je me rends compte que j’ai oublié un truc.

A quoi je ressemble quand je patine ?

Une réponse : il ne vaut mieux pas savoir. C’est tout.

Ai-je vraiment besoin d’acheter ce nouveau short/nouvelles paires de chaussettes ?

OUI. OFF COURSE YOU DO.

Quel est le meilleur jour pour me laver les cheveux ?

Avec au moins deux entraînements par semaine, sans compter les jours où je vais courir, je me retrouve assez vite avec un rat mort sur la tête à la place d’une chevelure sexy. J’aimerais pouvoir me laver les cheveux tous les jours pour être tranquille mais j’ai une longue tignasse reloue à démêler, donc passer 1h dans la salle de bain rien que pour ça, non merci. DU COUP je me retrouve face à un dilemme tous les 4 matins. Ma solution : les attacher en chignon cache-cheveux-sales.

Est-ce que je devrais remettre cette brassière aujourd’hui ?

Porter une brassière pour faire du sport est mille fois plus agréable et pratique qu’un soutien-gorge de ville (oui, de ville). Sauf que mon stock de brassières est plutôt restreint. Du coup, je me retrouve une fois sur deux à enfiler une brassière encore humide de la veille. Alors, une question : remettre une brassière humide ou se prendre des coups dans les nibards* tout en les sentant se balader de droite à gauche ? Le choix est vite fait.

Il en va de même pour les protections qui mettent beaucoup plus de temps à sécher et qui restent généralement au fond du sac de sport pendant quelques jours. En macérant. Et le truc le moins agréable du monde c’est bien de remettre des protections encore humides du dernier training.

Biohazard

Un sticker qu’il est bien pour mettre sur ton sac de sport

*quand j’enfile une brassière mes seins disparaissent et sont donc inatteignables, en quelque sorte.

Roues Atom Poison ou Radar Ghost ?

Il n’y a pas un entraînement sans que je n’entende cette question. Enfin je veux dire, y’a pas un seul entraînement où je n’entends pas une fille de l’équipe hésiter entre deux sortes de roues. Déjà parce qu’on est toujours à chercher la dernière innovation en matière de roue/d’adhérence/de vitesse et aussi parce que personne n’a jamais la même réponse. Alors une fois pour toutes : ne laisser personne, PERSONNE dicter quelles roues utiliser. Certaines roues iront parfaitement à certaines joueuses et carrément pas à d’autres. Ça peut dépendre du poids, de la façon de rouler, du poste dans l’équipe, des préférences en matière de dérapage etc. Donc la meilleure façon de se décider, c’est d’essayer, point final.

Vais-je être sur le roaster du prochain match ?

Question pertinente, merci de l’avoir posée. En fait, je me pose de plus en plus cette question en sachant que nos nouvelles jammeuses bottent des culs comme jamais. Je me retrouve donc reléguée au statut de relique des Switchblade RollerGrrrls. Pour le moment, j’ai toujours fait partie du line-up, mais si je ne me bouge pas les fesses, même les fresh meats feront de meilleures joueuses que moi.

Qui va finir blessée à la fin de ce match ? Et si c’était moi ?

Interdiction de se poser cette question, c’est tout.

Question subsidiaire : j’hésite à me lancer dans le roller derby, je devrais ?

Je suis sûre que toutes les personnes qui visitent mon blog ne pratiquent pas le roller derby (cf mon article sur les requêtes Google). Et si jamais certaines d’entre elles se posent la question une seule réponse : OUI ! Si on hésite à faire un truc (n’importe lequel, comme "est ce que je devrais aller courir aujourd’hui", ou "j’hésite à me faire ce tatouage" ou encore "je suis pas sûre que ce soit bien de prendre cette drogue" (ahah, nan ça hein, bon)), une seule réponse : on le fait. Sinon, on ne fait jamais rien d’excitant de sa vie et on reste dans sa zone de confort qui ne nous apporte pas grand chose de neuf. C’est quand la dernière fois que tu as fait un truc pour la première fois ? Hé ouais.

Comfort zone


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