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comment j’ai enfin acheté un appartement ou une propriété à Singapour

Publié le 04 juillet 2013 par Bob37

À mon arrivée à Singapour j’ai habité chez l’oncle de la famille pour un peu moins d’un an. C’est sûr qu’on n’était pas chez nous à 100 %, mais ça nous coutait 500 $ par mois pour deux. Une vraie aubaine pour Singapour. Mon compte de banque n’avait jamais été aussi bien garni. Mais, après un certain temps, il était temps de trouver notre propre toit. On a tout d’abord cherché un endroit à louer. La location d’appartements est dispendieux plus de 2000 $ par mois, pas beaucoup de service et une passe de stationnement mensuel de 100 $ à payer en plus.

Pour moins chère on peut avoir une chambre dans un de ses HDB (appartement public) ou en condominium pour environ de 500 à 1500 selon l’endroit et la qualité de l’environnement intérieur et extérieur. On a donc arrêté notre choix sur un condominium dans un coin du pays plus boisé nommé Dairy Farm. Il offre une bonne qualité de vie se rapprochant de l’hébergement en bungalow des hôtels de villégiature qu’on retrouve à Bali. Piscine, Tennis, Sauna, sécurité, petit gym et une salle de fonction disponible en Location. Tout ça a un prix l’immobilier à Singapour est un marché lucratif au cout astronomique. Un des marchés immobiliers les plus chers du monde avec Monaco et Hong Kong. 2900 $ par mois fut le prix demandé par l’agent, mais avant même de collecter les clés il faut aussi donné 2 mois de dépôt de sécurité plus le premier mois de loyer. Donc si vous n’avez pas au moins 6000 dollars à offrir à l’agent à la signature du contrat vous pouvez aussi oublier l’option de location d’appartement.

Chaque jour on reçoit une tonne de publicité couleur glacée nous annonçant un nouveau projet de condominium tous avec de noms à faire rêver comme Ecosanctuary, Hllview, Olympia, Océan Side et j’en passe. Il y a plus de publicité chic de condo à vendre que de fast food et de Shampoing à la télévision. Au fond rien de spécial qu’un minuscule condominium fait de béton avec un bac à fleurs.

Ce fut agréable d’habiter ce condominium. Mais la location de ce type d’habitation quand on n’a pas d’emploi avec le logement subventionné ça peut sérieusement handicaper votre budget. La stratégie que j’avais préconisée avec ma femme était de louer pendant les 2 ans du contrat de location et de trouver une option d’achat pour un appartement ou un condominium après celui-ci.

Pour l’achat de propriété à Singapour le choix est mince et la facture est salée. Le choix est d’autant plus limité si vous n’êtes pas Singapourien.

Les « HDB » de Singapour

Les appartements HDB sont des appartements construits et entretenus par le Conseil de développement du logement (HDB). Plus de 80 % des Singapouriens vivent dans des lotissements HDB. Les agglomérations HDB sont généralement de petits quartiers autonomes avec des cliniques, des écoles, des supermarchés, des restaurants populaires, ainsi que des installations sportives et récréatives. Pour acheter ce type d’appartement, vous devez être un citoyen de Singapour et inclure un autre citoyen de Singapour ou un résident permanent de Singapour pour former un noyau familial. plus d’info sur le site officiel www.hdb.gov.sg/‎

Les BTO

Une option souvent accordée au jeune couple marié singapourien de moins de 30 ans. C’est des blocs appartement construit et financé par le gouvernement pour les candidats respectant les conditions d’admissibilité.

Les Resale Flat ou la revente d’appartement public

Les Singapouriens peuvent vendre leur propriété publique après l’avoir habité pour un minimum de 5 ans. Ceux-ci sont souvent assez normaux, vieux, petits ou ont besoin de rénovation. Pour acheter un appartement dans le marché de la revente, vous devez être un citoyen de Singapour ou un résident permanent. Inclure au moins un occupant qui est un résident permanent ou citoyen de Singapour.

Resale of Balance Flat ou les appartements saisis

‘Reposess Flat’ sont les appartements saisis par le gouvernement pour non-paiement, des BTO qui n’ont pas été choisi ou que les prétendants n’ont pas rencontré toutes les conditions d’achat. Le gouvernement prépare une liste et quelquefois par année il fait la vente de ses appartements sur son site. Les personnes intéressées peuvent appliquer en choisissant un des quartiers disponibles. Après ils recevront une réponse du tirage au sort entre les personnes éligibles du territoire choisi.

Condomium

À Singapour, «Condo» ou «condominium» sont des termes utilisés pour un lotissement qui comprend une collection d’appartements avec des fonctionnalités exclusives comme les gardes de sécurité, des piscines et un gymnase. Les Condominiums à Singapour viennent sous la forme d’unités de studio, des penthouses, des maisons individuelles ou des unités multiples pièces.

La propriété avec parcelle de terrain

Propriétés avec une parcelle de terrain à Singapour valent beaucoup plus que les condominiums, car ils nécessitent un certificat de propriété du terrain. C’est une denrée très précieuse dans le pays. Beaucoup de propriétaires cherchent à acheter des biens immobiliers pour leur fournir des actifs à long terme en période de ralentissement économique. Oubliez tout de suite cette option si vous n’êtes pas singapourien et que n’avez pas quelques millions ou plus a mettre sur la table.

Restrictions pour les acheteurs étrangers a Singapour

Alors qu’un résident originaire de Singapour peuvent acheter un logement assez facilement, il ya des restrictions mises en place pour les investisseurs étrangers. Un étranger qui veut acheter une propriété de logement doit respecter un ensemble de règles strictes qui ont été établies par l’Unité d’agrément des Opérations de terrain.

 Les personnes étrangères (y compris les personnes physiques, les sociétés étrangères et les sociétés) sont restreintes à partir de l’achat:

▪ Terrain vacant

▪ immobilier résidentiel avec du terrain, des bungalows, des maisons mitoyennes, maisons jumelées

▪ immobilier résidentielles dans un immeuble de moins de 6 niveaux

▪ Un local commercial appartenant à HDB

▪ Un appartement HDB acheté directement auprès du gouvernement

▪ La revente HDB appartement où HDB a consenti à la vente

▪ Condominium exécutif acheté en vertu de la Loi Programme pour les logements du Condominium exécutif 1996

Le portrait de l’immobilier à Singapour voici mon maintenant expérience.

Connaissant ses faits on a décidé de regarder pour acheter un « resale flat » ou un appartement public remis en vente après au moins 5 ans d’occupation. Notre recherche a été un peu compliquée. Le marché résidentiel est majoritairement entre les mains d’agent immobilier. Quelque grande compagnie comme st prorerty, Era  affiche leur offre sur des sites comme propertyguru.com. La demande est si grande que plusieurs des appartements proposés sont en vente très chère et l’on nous montre des photos sombres ou seulement des photos des immeubles et de la cage d’accesseur. On a quand même tenté l’expérience.

On en a visité quelques offres pour nous donner une idée de ce qui était disponible. Les appartements étaient très ordinaires dans des quartiers très ordinaires, mais la facture était élevée. Les agents disaient toujours si vous faites une offre avec 30 000 de C.O.V (cost over valuation – cout au-dessus de l’évaluation) en fait il n’y a jamais d’amélioration. C’est juste parce que le marché est saturé et que tout le monde tente de faire fortune. 30 000 $ en argent de plus que la moyenne de 400 000 pour un trois chambres à couché. Ça fait un bon paquet à allonger sur la table. On ne compte pas les rénovations parce que la majorité de ses appartements méritait un traitement de choc. Ce qui revenait a dire qu’avec les 20 % d’argent pour l’hypothèque plus 30 000 de surévaluation sans compter les rénovations on était déjà au-dessus de 100 000.

Alleluia un enfant est né et merci mon dieu il est singapourien

On a oublié le projet on n’avait pas assez d’argent liquide pour couvrir les frais de cette folle aventure en plus qu’étant qu’étranger je n’est pas de fonds de pension CPF. Par la suite nous avons eu notre magnifique petite fille nommée Li-Ann. Vous avez déjà lu, je l’espère, le résumé d’avoir un enfant à Singapour. Sinon visitée ce lien. Avec l’arrivée d’une nouvelle petite fille dans la famille on ajoutait une Singapourienne donc de nouvelles options s’offraient à nous comme appliquer pour un ‘reposses flat’. On compte mon salaire pour les avoirs miminum et maximum de la famille, mais pas pour le reste. On fait un choix dans la liste des quartiers où l’offre semble plus nombreuse, les prix plus raisonnables et où il y aura des vieux appartements, car ils sont plus grands et l’environnement de quartier est plus dynamique et aéré.

On reçoit la réponse on est les 20 ième a choisir sur 29. on nous donne la liste papier et l’on peut avoir plus d’information sur le site internet. Il y a des photos si c’est un flat déjà existant, un plan d’étage et une carte du quartier avoisinant. Pour le reste, il faut se rendre sur place et aller voir ce que les alentours ont de l’air sans jamais y mettre les pieds. Il y a parfois, si on est chanceux des photos, peu nombreuse et pas très révélatrice et surtout pas scénarisé pour nous vendre un hôtel 5 étoiles. Les nouvelles sont rares, on doit attendre jusqu’à la dernière minute pour le rendez-vous final. Enfin on doit se présenter pour choisir. On fait le tour de liste on a 3 ou 4 choix qui nous semble bons. À ce moment on est au début février.

Il faut voir l’édifice de HDB ou du ministère de l’habitation public de Singapour. Ce n’est pas le bâtiment le plus vieillot de la ville.  C’est moderne, il y a des maquettes des développements en cours, des restaurants populaires comme Subway, des cafés locaux, des tableaux numériques qui affichent les numéros d’attente et un ameublement classique et de bon gout. Ici ça roule les habitations publiques c’est un bon moyen de faire rouler l’économie au profit de l’état et de ses habitants dans la majorité des situations tout le monde est content et retire de bons bénéfices d’un tel système. Aider le monde à se loger, faire des bénéfices, offrir du financement enduite les propriétaires peuvent revendre à profit après plusieurs années.

Enfin,  on dit notre premier choix. La responsable nous indique que malheureusement pour celui-ci nous ne sommes pas éligibles, car nous sommes une famille indienne et autres et que le ratio de race pour cet immeuble est déjà dépassé. « Quoi on n’est pas des Indiens, ma femme et sa famille et chinoise-moi je connais pas personne ici ». Malheureusement, c’est comme ça que ça fonctionne. Je n’y peux rien. Bon OK on va prendre celui-là. OK prenez ceci est aller payer le dépôt au deuxième étage. On revient avec la facture et ils nous disent que tout est beau et qu’on devrait avoir les clés d’ici trois mois. Il nous donne un numéro ou l’on peut appeler une responsable de HDB qui avec un rendez-vous nous ouvrira l’Appartement pour aller voir ce que ça d’air.

On recoit les clés de notre nouvelle appartement

Quelque semaine plus tard, le rendez-vous arrive. L’endroit est OK tout est comme neuf quel soulagement. Acheter sans voir n’est pas toujours un succès. À peine 20 minutes qu’on nous donne. On prend quelques photos et il faut partir. C’est tout ce qu’on peut faire pour le moment. Le mois de mai arrive on commence a être nerveux. C’est pour bientôt, on les appel ils nous disent que ça s’en vient. Le lendemain le site nous réclame en rendez-vous. On se présente. On va payer le premier comptant moins notre acompte. Une somme très raisonnable, car ma femme a pu se servir de 18 milles de sont fonds de pension CPF. On nous remet un porte clé de cuir  immense de style affaires. Vraiment ici ils ne dorment pas au gaz avec les logements publics. On nous donne un congé de piment d’hypothèque jusqu’en juillet pour nous aider a nous aménager. La suite de mon article sera les rénovations et le déménagement j’espère que ce petit article vous aura aider a comprendre la situation particulière de l’immobilier a Singapour


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