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L’Edito : A deux Mimo

Publié le 03 juillet 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

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Voeckler et Chavanel se tirent la bourre à l’heure de Derrick.

« Respect champion ». En ce début d’été brûlant, Patrick Montel s’adressait-il seulement à Alain Mimoun, à son armée de lèche-culs, à son égo bien pensant ou à l’ensemble du sport français ? Trop occupé à s’étonner en direct de la présence des niveaux de jeu, des progrès à faire et des fautes directes de De Schepper et Mannarino, Guy Forget n’a pas pris le temps de se poser la question. La seule qui vaille désormais est de savoir ce que veut dire le sparring partner de Bartoli quand il déclare : « Marion et moi, on prend beaucoup de plaisir. » La clé du succès ouvre parfois des pièces sombres et humides.

Bari se ment

Voilà qui nous conduit à Basile Boli, même si pour l’humidité Bari semble plus loin que la 14e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre. A quoi sert d’émouvoir la France entière si ce n’est pas pour créer une fondation derrière ? De toute façon, rien ne changera : Tapie était fier de lui depuis 20 ans, il le sera après. Tout ce qu’il reste d’autre dans le sport français tient en une bande de filles avec une balle orange, et cette étrange référence qui n’évoque rien à notre rédacteur en chef omnisports : Isabelle Fijalkowski. Elle a pourtant été championne d’Europe elle. Laurent Blanc aussi mais surtout il a parlé au téléphone à Thiago Silva et il adore Cavani. La chance.

Pendant ce temps-là, Paul Pogba veut encore croire qu’il est différent des générations précédentes envoyées à un Mondial U20.

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