La Fondation Desertec a annoncé, lundi 1er juillet, la rupture de son partenariat avec le consortium Dii (EON, RWE, Deutsche Bank, Saint-Gobain, Enel, Terra…), qui l’accompagnait pourtant dans le projet d’énergie renouvelable Desertec depuis ses débuts, en 2009.
La fondation Desertec s’est fixée comme mission de créer, d’ici 40 ans, un vaste « réseau d’installations solaires et éoliennes en Afrique du nord et au Moyen-Orient« . Créé en même temps que la fondation, le consortium Dii (Desertec Industrial Initiative) était censé favoriser la réalisation de projet.
Toutefois, des « disputes internes au sein de Dii« , préjudiciables à son image, ont poussé Desertec à rompre le partenariat et à se séparer de ce partenaire industriel historique.
Au cours des derniers mois, en parallèle de leur retrait du solaire, Dii avait perdu les sociétés allemandes Siemens et Bosch.
Thiemo Gropp, chef de la fondation, a cependant tenu à rassurer en indiquant que les deux projets, en cours de réalisation au Maroc, n’étaient pas menacés par cette rupture de partenariat. « Desertec reste actif (…), la fondation est en permanence à la recherche de nouveaux partenaires » a-t-il indiqué à l’AFP.