Allez, un article pour ne rien dire, juste pour se défouler un peu à chaud:
Le Président de la République continue de déblatérer à la télévision devant David Pujadas et Patrick Poivre d'Arvor. Moi, j'ai lâché prise assez rapidement en me rendant compte que notre médiatique chef suprême n'y comprenait goutte à l'économie! Assez paradoxal pour celui qui a été élu sur "la valeur travail" et "le pouvoir d'achat".
D'une manière générale, je constate que le président a une notion assez étrange de la macro et de la micro-économie. Quand on lui parle de pouvoir d'achat, il parle "des heures supplémentaires qui ont enrichi la France". Enrichir la France admettons, mais quels français? Quand admettra-t-il que sa politique s'adresse aux riches!
Travailler braves gens sinon vous ne pourrez plus payer vos dettes! Qui, franchement, a vu son pouvoir d'achat augmenter ces derniers mois? Le petit Nicolas est bien em... pour répondre à la question sur l'augmentation du gaz. Il botte donc en touche: c'est indexé sur le prix du pétrole, la France ne produit pas de gaz (comprenez: ce n'est pas ma faute!).
M. Sarkozy estime que "les français ont raison". Moi, j'imagine qu'il n'a pas foutu les pieds dans un supermarché depuis des lustres et je l'invite à réfléchir autrement. A se dire que ce n'est pas l'euro qui a augmenter le coût de la vie, mais les commerçants. A se dire que ce ne sont pas uniquement la hausse des matières premières et des ressources énergétiques qui pourrissent la vie des plus modestes (et des classes moyennes si elles existent encore), mais les déremboursements de l'Etat.
Mais ne soyons pas trop sévère avec l'Homme qui valait une fortune! Après tout, il a bien dit qu'aujourd'hui, la mondialisation fait que ceux qui travaillent peuvent accéder à "la première division" (j'adore la métaphore). Comme la France est "la cinquième puissance mondiale", j'en déduis que nous travaillons assez comme cela... et qu'il serait temps de valoriser la valeur "bonheur" (ce qui ne veut pas dire pas de travail).
Illustration: Luz dans Charlie Hebdo.