On peut cependant espérer (à mon avis en vain, eux si enclins à laisser plus volontiers qu’autrefois ce parti d’extrême droite se banaliser) que les médias ne se rendent pas encore complices , à l’occasion d’un futur procès, de sa trop grande mise en lumière médiatique. Elle en profiterait évidemment, comme c’est son jeu habituel, pour se poser en martyr de la liberté d’expression, avec la plus grande ostentation possible. Ces gens là savent si bien le faire, aimant à jouer les victimes alors qu’ ils sont pourtant bien plus souvent des agresseurs et des voyous. Quand ce ne sont pas des assassins, comme ce fut le cas dans les affaires de meurtres tels que ceux d’Ibrahim Ali (21 février 1995 , Marseille) ou de Brahim Bouarram (1er mai 1995, Paris). Le casier judiciaire de papa est lui aussi bien rempli… En plus de leurs expériences de gestion de municipalités particulièrement calamiteuses, dont leurs électeurs feraient bien de tirer des leçons, de nombreux faits divers les montrent en effet dans un tout autre rôle que celui de pauvres boucs émissaires, censurés et ostracisés, comme ils se complaisent à se décrire, alors qu’ils pètent dans la soie par ailleurs. Il conviendrait donc de mettre un frein aux volontés expansionnistes de ces ennemis de la démocratie, qui l’ utilisent sournoisement pour assoir leur seule soif de pouvoir et, une fois arrivés à leurs fins, en éradiquer tous les bienfaits. Se revendiquer de la liberté d’expression quand les faits nous démontrent qu’ils sont les premiers à la supprimer et à établir une censure impitoyable quand ils sont aux affaires, voilà qui est en effet un peu trop fort de café à mon goût.
Justice, fait ton devoir.