Le voleur de regards - Sebastian FITZEK

L'Archipel, 6 mars 2013, 350 pages

Résumé de l'éditeur :

Une vague de crimes d'une cruauté sans précédent s'abat sur Berlin. Un tueur en série s'infiltre dans les foyers en l'absence du père de famille, tue la mère, enlève l'enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver. Passé cet ultimatum, l'enfant est assassiné. En référence à l'oeil gauche qu'il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards... Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu. Alexander se retrouve pris dans l'engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau. Zorbach a 45 heures pour retrouver l'enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé... Mon avis : Que j'aime cet auteur qui a chaque roman sait nous trouver une intrigue différente et une fin toujours aussi inattendue.   J'ai crains, au départ, qu'il nous refasse le coup du négociateur, comme dans un de ses précédent roman "Ne les crois pas". Pas du tout, heureusement. Cette fois-ci, l'auteur nous raconte en filigrane la vie d'une aveugle, basée (comme il l'explique lui-même à la fin de son roman) sur des témoignages de personnes elles-mêmes aveugles ou malvoyantes. Et puis cette tension qui monte petit à petit en raison du compte à rebours. Compte à rebours reprit par la numérotation des chapitres, car rien n'est laissé au hasard dans ce roman. Et je me suis plu à tenter de deviner le coupable, que jamais je ne trouvai.... Il est également question des relations familiales, dans ce roman, et de la quête métaphysique du tueur qui tente de faire passer son message. Un tueur, ceci dit, que j'ai eut du mal à trouver crédible, mais qu'importe, après tout, là n'était pas le propos de l'auteur. Un roman fort riche, je vous dis. L'image que je retiendrai : Celle de la corde d'anniversaire du fils d'Alexander sur laquelle son père et sa mère suspendent ses petits cadeaux avant son anniversaire.
 Merci Lystig pour ce livre-voyageur avec lequel j'ai passé de forts bons moments.