Jimmy Gnecco, leader de « Ours »
Ô mais quelle surprise, quelle grande surprise lorsque j’ai découvert (grace à une recommandation Spotify) le groupe Ours via son dernier album « Ballet the boxer I ». Et quelle honte de ne pas avoir découvert ce groupe avant.
Immédiatement séduit par les ingrédients qui font les grandes recettes: une voix superbe, des guitares râpeuses présentes et tranchantes, une ambiance rageuse et mélodique. Les morceaux m’ont transporté immédiatement. Cette musique hurle mais ne gueule pas. On y voit des couleurs sombres, rouilles. Une puissance indéniable se dégage de l’album, voilà le rock tel que je le conçois. Le titre d’ouverture « Pretty Pain » donne le ton, le frisson. L’accroche est immédiate, on décolle, la pression monte doucement, puis sera évacuée avec tellement d’intelligence, je dis bravo.
Bravo encore pour les arrangements et la production, riches et pertinents, tout à fait au service de la palette de couleurs qui se dégage de l’album.
Encore mieux, les lascars n’hésitent pas à faire les yeux doux à une certaine motown. Le groupe de Jimmy Gnecco est pour moi une vraie révélation et un ravissement pour mes oreilles. Au même titre que les Half Moon Run, je classe ce groupe dans les découvertes incontournables de 2013 et leur album comme un livret précieux à ranger soigneusement dans sa bibliothèque à côté de la Bilble (non je déconne, Jésus était bidon à la guitare).
Allez, pour vous faire une petite idée: