Les Français et l’énergie nucléaire en juin 2013

Publié le 02 juillet 2013 par Lenergiedavancer @Fil_energie

L’institut Ifop a récemment réalisé un sondage pour le quotidien Dimanche Ouest France sur le rapport des Français au nucléaire. Leur opinion sur le recours à cette énergie semble évoluer notamment après l’accident survenu à la centrale de Fukushima au Japon il y a près de deux ans.

Les Français plus favorables à l’énergie nucléaire qu’il y a deux ans

Nous apprenons d’une part que 36 % des sondés se disent actuellement favorables à l’énergie nucléaire, alors qu’ils n’étaient que 32 % à l’être en juillet 2011.

Les personnes hésitantes à ce sujet sont moins nombreuses, elles constituaient 40 % des interviewés en novembre 2011, elles ne sont plus que 34 % aujourd’hui.

Les préférences politiques des interrogés influencent l’opinion. Parmi les sympathisants de droite modérée, plus de 6 personnes sur 10 expliquent être favorables au recours à l’énergie nucléaire. En revanche, la moitié des partisans d’Europe Écologie Les Verts se déclare opposée à l’usage de cette énergie dans notre pays.

Fukushima a durablement influencé l’opinion

On constate également d’importantes différences d’opinion selon l’âge et la géographie. En effet, les seniors soutiennent fortement cette filière énergétique (57 % d’entre eux sont favorables à son usage), tandis que les jeunes se montrent plus réfractaires.

Nous apprenons d’après ce sondage Ifop que les personnes qui résident en région Parisienne sont favorables au nucléaire à 36 % (soit le même pourcentage que la moyenne des Français interrogés), alors qu’ils ne sont que 27 % parmi les habitants du Grand Ouest. Ces derniers sont opposés au nucléaire à 19 %, contre 12 % en Province.

Une tendance similaire se dessine au sujet du mix énergétique. 59 % des Français interviewés récemment disent être plus d’accord avec le « maintien de la part du nucléaire, car elle qui assure l’indépendance énergétique de la France » qu’avec « la réduction de cette part en raison de la dangerosité de cette énergie » (41 %). En juillet 2008, avant la catastrophe de Fukushima, ils étaient 67 % à pencher pour le maintien de la part du nucléaire.