Lundi 1er juillet 2013.
Me voilà dans le métro en direction du Mk2 Bibliothèque de Paris pour aller retirer mon accréditation du Paris Festival Cinéma. Le festival a commencé depuis jeudi soir, mais c’est mon premier jour en temps que festivalier. Je me présente au guichet afin de retirer le fameux pass tant convoité avec ma tête dessus. J’ai, avec celui-ci, accès aux films en compétitions et à la sélection « Made in Belgiëque ». Le festival peut commencer.
J’ai pris mes places pour les films de la journée. Ce sera « Ilo Ilo » d’Anthony Chen, le film a reçu la caméra d’or au dernier festival de Cannes. Puis j’enchainerai avec « Youth » de Tom Shoval, et finirai avec « Kid » de Fien Troch. Un bon petit programme pour une première journée avec que des films en compétition.
14h30, je me retrouve dans la salle 12 du Mk2 Bibliothèque pour « Ilo Ilo ». Le réalisateur vient une première fois pour présenter le film avant sa projection, en racontant que la France est un pays spécial pour lui puisque son premier court-métrage, puis son premier long-métrage, ont été primé au festival de Cannes. J’ai beaucoup aimé « Ilo Ilo », qui est à la fois sincère et très intime (la critique du film arrive bientôt). Ensuite, Anthony Chen revient pour s’entretenir avec le public suite à la projection de son film.
Anthony Chen avoue qu’il a fallu trois ans de préparation pour ce film. Il le voit comme « un long voyage » auquel il n’était pas préparé techniquement mais émotionnellement. Il continue en racontant qu’il avait aussi eu une nourrice venant des Philippines, et qu’elle était repartie quelques années plus tard sur une île nommé Ilo Ilo, qui donne son nom au titre du long-métrage. Chose amusante, suite à la projection du film un peu partout dans le monde, un groupe de fans recherche activement cette nourrice !
À peine sorti de la salle 12 que m’y revoici, cette fois pour un film Israélien : « Youth » de Tom Shoval. J’ai été à la fois emballé et déçu par ce film qui contient de bonnes choses, sans, toute fois, qu’elles ne soient exploitées (j’y reviendrai plus longuement dans ma critique). Tom Shoval était présent à la fin de la séance pour répondre à nos questions. Il révèle que le film contient de nombreuses influences personnelles comme les relations entre frères et la tension dans la ville de Tel-Aviv.
Une dernière fois dans ma journée, je ressors de la salle 12 pour y re-entrer et découvrir « Kid » de la réalisatrice belge Fien Troch. Nouveau petit coup de cœur pour ce film porté avec brio par son acteur principal qui est un enfant. La jeune réalisatrice arrive à installer une ambiance pesante dans des images qui sont d’un calme et d’une beauté déconcertante. Une très bonne surprise !
Cette première journée au Paris Festival Cinéma m’a fait découvrir trois films de la compétition prometteurs ! Une excellente journée, qui met en appétit pour la suite.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble