Très longtemps, j'ai souffert d'évoluer au sein d'un cercle plein de testostérone. Etant moi même très masculine, je ne m'en plaignais pas. Mais, parfois, ça me pesait un peu. Je ressentais le manque d'une présence féminine. Bien qu'adorable, ce n'est pas aux copains que j'allais parler contraception pendant une séance de shopping...^^
Malgré mes efforts pour m'intégrer, rien n'y faisait. Les autres filles continuaient de me rejeter. Etait-ce mon côté garçon manqué ? Mon aisance avec le sexe opposé qui les gênait ? Je ne sais pas. Je ne l'ai jamais su.
Puis, j'ai rencontré Super Copine à une heure où les buralistes ont baissé leur grille. Elle cherchait des clopes, a poussé la porte du Pub. J'étais derrière le bar, elle s'est assise au comptoir avec un verre de Saint Joseph et on a commencé à discuter... Le lendemain et le soir suivant, à l'heure de l'apéro, elle était de retour et la discussion continue encore ;)
Quelques mois plus tard, j'ai croisé une vague connaissance qui m'a parlé de son divorce. La sentant au plus bas, je lui ai proposé de se joindre à nous, pour l'apéro. Les fous rires pris l'ont fait se sentir tellement mieux qu'on a décidé de remettre ça la semaine suivante... Ou Copine Séparée est venue avec une collègue de boulot qui a eu la bonne idée de poursuivre cette bonne soirée autour d'une table, dans un resto.
Et ainsi sont nées nos fameuses soirées filles ! Elles n'ont rien de d'extraordinaires. Pourtant, elles me sont devenues essentielles. Ces trois filles sont devenues ma bouffée d'oxygène dans un quotidien trop oppressant.
Finalement, le bonheur tient à peu de choses : quelques bonnes copines, un peu (trop ?) de rosé pamplemousse et de bons gros fous rires... ;)
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble