Ainsi l’Amérique écoute ses alliés européens à leur insu. Planqués derrière les portes, les hommes de la NSA prennent note de toutes les conversations téléphoniques et emails des diplomates et hommes politiques de l’Union Européenne, dont la France.
Vous noterez l’anachronisme, d’habitude quand un pays partenaire ne nous écoute pas il est de bon ton de le fustiger, de critiquer son étroitesse d’esprit ; quand il s’agit des Etats-Unis il en est même qui parlent d’impérialisme dans ce cas-là. Or, aujourd’hui nous apprenons que les américains nous écoutent, non seulement quand on leur parle, mais aussi quand on ne leur parle pas ! Pensez-vous qu’on se serait réjoui ? Pas du tout, au contraire cette fois-ci nous critiquons cet excès de zèle. L’Amérique ne nous écoute pas, on gueule, l’Amérique nous écoute trop, on gueule encore.
« Toutes choses sont dites déjà ; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer » écrivait Gide. Il faut croire que Barack Obama a lu et retenu ce propos de l’écrivain et qu’en homme pragmatique économe de son temps, lui écoute !
Ainsi l’Amérique écoute ses alliés européens à leur insu. Planqués derrière les portes, les hommes de la NSA prennent note de toutes les conversations téléphoniques et emails des diplomates et hommes politiques de l’Union Européenne, dont la France.
Vous noterez l’anachronisme, d’habitude quand un pays partenaire ne nous écoute pas il est de bon ton de le fustiger, de critiquer son étroitesse d’esprit ; quand il s’agit des Etats-Unis il en est même qui parlent d’impérialisme dans ce cas-là. Or, aujourd’hui nous apprenons que les américains nous écoutent, non seulement quand on leur parle, mais aussi quand on ne leur parle pas ! Pensez-vous qu’on se serait réjoui ? Pas du tout, au contraire cette fois-ci nous critiquons cet excès de zèle. L’Amérique ne nous écoute pas, on gueule, l’Amérique nous écoute trop, on gueule encore.
« Toutes choses sont dites déjà ; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer » écrivait Gide. Il faut croire que Barack Obama a lu et retenu ce propos de l’écrivain et qu’en homme pragmatique économe de son temps, lui écoute !