Mon fils, expert de cet univers et concepteur hors pair, me fit découvrir le film Final Fantasy VII. Mon moment préféré? La scène où Aerith tend une main céleste à Cloud, alors qu’il va se mesurer à Sephiroth. J’en frisonne encore…
Vous pensez que les jeux vidéo n’ont rien à voir avec la réalité? Détrompez-vous! Vous et moi… y évoluons déjà! À chaque niveau traversé, nous obtenons de nouvelles habiletés qui nous permettent de passer au niveau suivant. Puis, tout recommence. Peu importe la richesse du décor ou l’apparence de confort, chacun contient son lot de périls et de conquêtes.
Dont la plus grande partie se déroule dans… notre tête!
Quoiqu’on en dise, nous sommes tous aux prises avec un dragon. En ce moment-même, nous aspirons tous à nous libérer d’un dilemme. Nous déployons des trésors d’imagination pour trouver aides et solutions qui nous sortiront du pétrin. Nous maudissons notre sort. Qu’arrive-t-il alors?
Tout à coup, le fardeau devient moins lourd. L’espoir vient à notre secours.
À force de tomber et nous relever, une énergie nouvelle ranime notre vitalité. Nous faisons une stupéfiante constatation. Nous possédons un trait auquel nous n’osions pas croire. En quelque sorte, un superpouvoir.
Mais lequel? Vous êtes sur le point de le savoir! Ce superpouvoir c’est…
L’amour de soi. La foi en nos talents, en nos dons. En ce qui palpite au plus profond. Cette petite flamme qui ne s’éteint pas. Qui puise à même nos convictions la force de passer à l’action. Surtout, n’allons pas conclure que le jour viendra où nos défis auront une fin. Ils seront différents. Tout simplement.
Il existe bel et bien, ce jour où nous n’aurons plus aucun dragon à terrasser. Où notre vie tout entière ne sera que volupté sidérale… Ce jour-là, nous aurons atteint notre fantaisie finale.