Créée par Roger Gaillard, Claude Auberte et André Muriel (les anciens dirigeants du Calcre, le célèbre Comité des auteurs en lutte contre le racket de l’édition), l’Observatoire indépendant de l’édition pour les auteurs très exigeants (en abrégé L’Oie plate) a pour but de poursuivre la publication d’ouvrages pratiques utiles aux écrivains débutants ou confirmés comme aux éditeurs et aux animateurs de revues. Audace s’adresse d’abord aux auteurs débutants, inconnus ensuite aux écrivains confirmés, aux traducteurs et aux éditeurs curieux. Il précise si certains éditeurs recherchent des traducteurs, des illustrateurs, des photographes, des maquettistes de couverture ou des œuvres spécifiques. Roger Gaillard déclare : « A l’instar de l’association mère, L’Oie plate ne conçoit son existence que dans l’indépendance de tout groupe de pression, la critique libre et sans compromission ! ».
Les Éditions Dédicaces s’inscrivent en faux contre cette soi-disant critique libre, abusive, qui existe en France et ailleurs. Évidemment, nous sommes en accord avec le principe que la liberté d’expression permet à chacun d’exprimer librement ses idées par tous les moyens qu’il juge appropriés (ex : livre, film). Elle implique donc la liberté de la presse et, aujourd’hui, la liberté de la communication audiovisuelle. Cependant, cette liberté implique également le respect d’autrui. Ainsi, les propos discriminatoires sont punis par la loi (réf.: vie-publique.fr). Les principales limitations de la liberté d’expression en droit français concernent, entre autres, la protection des personnes et, plus largement, celle des droits de la personnalité : c’est le cas des textes concernant la diffamation et l’injure (article 29 de la loi de 1881. Source : Conférence organisée par la Fondation Friedrich Ebert, Faculté de droit de l’université Bilgi, Istanbul, 8 juin 2007).
Le Président de la République française, François Hollande, tenant Audace entre ses mains
Or, L’Oie plate (organisation française) a publié dans son livre Audace une fiche technique au sujet des Éditions Dédicaces (entreprise canadienne) qui en trace un portrait médiocre en diffusant des informations biaisées et dénigrantes. Les rédacteurs vont jusqu’à écrire : "(l’éditeur) reste totalement passif comme cela ressort de sa FAQ transparente (tout à son honneur) et de témoignages d’écrivains. La mise en valeur des auteurs et de leurs livres sur le site n’est pas la priorité. En revanche, Guy Boulianne sait y faire mousser sa société et sa personne". Les rédacteurs poursuivent la critique par cette information fausse : "la maison tout en proposant son C/E a des options à C/A à 95, 130 et 165 euros (125, 175, 225 $CA) avec paiement préalable avant toute décision de l’éditeur" (mais où vont-ils chercher cette information?). Ils terminent l’article en suggérant "aux auteurs ficelés par le contrat de s’en extraire pour leurs oeuvres futures" !
Nous n’avons pas affaire ici à un article objectif, mais bien à un article calomnieux et malintentionné ayant pour but d’apporter le discrédit sur une maison d’édition, sans doute imparfaite, mais travaillant avec constance et dévouement pour le bien de l’ensemble de ses auteurs. Et pourquoi donc nommer le nom de l’éditeur (et auteur), Guy Boulianne, en écrivant que celui-ci "sait y faire mousser sa personne", si ce n’est de lui nuire en tant qu’individu? Où est donc l’objectivité là-dedans?
Comme l’écrit si bien l’agent littéraire, auteur et éditeur, Thierry Rollet, dans la lettre qu’il a envoyé aujourd’hui même à l’Oie Plate (qui s’appelait le CALCRE autrefois) : "Enfin, je m’indigne que vous ayez tomaté par 3 fois les Éditions Dédicaces. Cet éditeur m’a publié 5 fois et, en tant qu’auteur, je le considère comme un partenaire sûr et honnête. Je constate que vous avez toujours les mêmes opinions concernant les éditeurs, ce qui avait d’ailleurs provoqué mon départ du CALCRE à l’époque : pour vous, un éditeur est un gros plein de fric qui inonde les librairies de sa pub et de ses offices. Outre que cette méthode est obsolète, apprenez qu’elle n’est plus du tout appréciée des libraires."
Ceci dit, il est important de noter que les dirigeants de L’Oie plate n’ont aucune autorité en la matière. Il est facile à quiconque de publier des fiches techniques à propos des maisons d’édition et d’y ajouter des commentaires subjectifs et bien personnels. Les responsables de l’Observatoire indépendant de l’édition pour les auteurs très exigeants s’exposent donc à des poursuites judiciaires de la part des Éditions Dédicaces si les propos diffamatoires à l’encontre de l’entreprise et à l’encontre de l’éditeur Guy Boulianne ne sont pas retirés de l’édition courante du Guide Audace 2013, et justement modifiés dans une réédition revue et corrigée.
Voici à ce sujet ce qu’écrit l’auteur Jean-Luc Petit, alias Stéphane Ternoise, à propos de l’organisation L’Oie plate sur son site internet Auto-Édition…
Le CALCRE, tout en se prétendant du côté des auteurs, apporte une véritable caution au compte d’auteur, en effectuant des distinctions entre les différentes sociétés qui proposent ce service. Le Calcre avait un fond de commerce : vendre ses livres et s’assurer une petite renommée. Je crois ma position plus correcte : affirmer ne payez jamais un éditeur et fournir gratuitement toutes les informations à ma disposition. J’ai reçu début décembre 2005, une nouvelle pub de Roger Gaillard… pour L’Oie plate… une feuille 21*29.7… au moins deux fautes d’orthographe !, il revient sous un nouveau nom (il y a aussi cose-calcre) et édite Audace (dit annuaire des éditeurs) – 150 questions sur l’édition – Safêlivre (dit annuaire des salons du livre)… Toutes informations qui doivent être gratuites sur internet…
Ce groupement me semble avoir 20 ans de retard !… CALCRE créée en 1979… Mais vous rencontrerez sûrement de nombreux auteurs qui soutiennent calcre and coe !… ce genre de commentaire… je suis sûrement l’un des seuls à pouvoir me le permettre !… Un auteur a finalement deux véritables choix : trouver un éditeur digne de ce nom (qui verse des droits et assure la promo) ou être indépendant (ce qui est aussi difficile)…
Cose-Calcre créé au moment affaire La Bruyère. Le Calcre avait alors été condamné à verser 37000 Francs aux éditions La Bruyère. Cause : écart de langage. En appel, le Calcre fut sauvé et les éditions La Bruyère condamnées. Puis le Calcre fut opposé à l’un de ses salariés. En février 2004, la Cour d’Appel condamne le Calcre à verser à son ancien salarié plus de 42000 Euros.
Cose-Calcre défense et information des auteurs ? J’ai déjà évoqué leur dossier pitoyable sur l’autoédition… c’est toujours leur fond de commerce : vente de livres…
SIGNÉ : Jean-Luc Petit, alias Stéphane Ternoise
Source : www.auto-edition.info
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