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Loin des luttes de pouvoir que se livrent les principaux exportateurs de cocaïne colombiens, une miriades de petites mains s'activent au coeur de la Sierra Nevada à la préparation du bazuco ( sorte de pâte de coca) qui servira de base à l'élaboration puis à l'extraction de la poudre blanche également appelée dans certains milieux télévisuels convertis, cocaïne. ( Pour plus de détails voir aussi Beigbeder).
De petites mains que constituent surtout des paysans, des hommes et des femmes, comme nous l'explique Sébastien Longhurst. Des colombiens qui vous proposeront une petite visite de leur "labo" de fortune, histoire d'approcher un peu la réalité d'un monde que l'on imagine souvent trop doré.
...Oh bien sur, arriver jusque là ne sera pas tâche aisée. Il vous faudra certainement braver la jungle hostile, déjouer les tentatives d'enlèvements de FARC cocaïnés, porter secour à Ingrid,... bref. En somme, presque impossible.
Mais une fois sur place, sans doute bercez par les vapeurs de cocas, vous comprendrez bien plus aisément les enjeux et les rouages du trafic mondialisé.
A cette échelle très locale, les paysans colombiens sont contraints.
Ils sont soumis au système par sa lucrativité ( rien n'est plus rémunérateur pour des travailleurs de la terre que la culture de coca) mais également par la pression de la hiérarchie au travers de laquelle, et cela dés le premier jour de leur engagement, ils se sont condamnés.
Pour plus de détails lisez le billet de Sébastien Longhurst.
+ Vidéo.