Interrogées par Bloomberg, les deux nouvelles têtes pensantes d’Intel, à savoir Brian Krzanich et Renee James qui remplacent à deux Paul Otellini depuis quelques semaines, ont pu faire le point sur la stratégie du fondeur pour leur première sortie publique.
Sans surprise, la marque compte mettre l’accent sur les puces mobiles, en mettant notamment un terme au retard de technologie qu’accusent les puces ATOM (il faudra attendre les ATOM Silvermont pour la gravure en 22 nm, là où les puces Ivy Bridge le sont déjà depuis un an). Mais, et c’est sans doute le plus gros changement : Intel n’exclut pas de graver des puces basées sur les architectures/jeux d’instructions ARM, et non plus seulement du x86.
Si un partenaire avec qui nous avons une relation qui fonctionne bien sur les ordinateurs portables ou autres appareils mobiles nous demandait de fabriquer des produits ARM, nous y réfléchirions. Cela dépend de leur intérêt stratégique [pour Intel].
Bien évidemment aucun partenaire n’est nommé, mais cela reste donc dans le domaine du possible. Deux noms viennent immédiatement à l’esprit, Microsoft pour ses Windows Phone et Apple. Mais peut-être pas tant pour les iPhone, dont les puces seront normalement gravées par TSMC, mais pour l’iWatch dont tout le monde parle.
D’une part, car une rumeur a déjà laissé entendre qu’Intel pourrait façonner le processeur que l’on trouverait dans la smartwatch d’Apple. D’autre par car Intel a récemment fait savoir qu’il testait ce genre de produit et que les deux nouveaux patrons ont assuré à Bloomberg que ces appareils seraient un enjeu capital dans les années à venir.