Pour son quatrième album, Alex Beaupain se présente comme un éternel cœur meurtri. Je peux aimer pour deux, premier titre de l’album, annonce clairement les choses. Les "happy endings" n’existent qu’au cinéma. La pop de Beaupain est toujours aussi mélancolique et n’est définitivement pas à écouter en période de dépression. Ce serait un peu comme offrir une corde à un suicidaire.
L’artiste offre des textes remplis de douleur, de solitude, d’amour impossible. Il chante ses bleus à l’âme et au cœur comme personne. Si on se montre un minimum réceptif et à l’écoute, on ne peut que constater la justesse avec laquelle ces mots nous touchent. C’en est même troublant. Il est honnête avec les sentiments et ne verse jamais dans l’impudeur. Beaupain livre des mélodies qui emportent l’auditeur dans son monde. Et puis, il y a par moment des titres plus léger comme Après moi le déluge, Pacotille ou Profondément superficiel. Pourtant, il ne s’éloigne jamais vraiment de ses thèmes de prédilections. Il parvient à trouver le parfait mélange entre textes tristes à souhait et mélodies entraînantes.
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