Un front républicain pour l’emploi des jeunes

Publié le 30 juin 2013 par Letombe

Le chômage des jeunes doit être la priorité de tous : c’est pourquoi de nombreuses collectivités locales ont décidé de recourir au nouveau dispositif des emplois d’avenir. Cela répond à leurs besoins de service public de proximité et permet aux jeunes de moins de 25 ans d’acquérir une première expérience professionnelle tout en suivant une formation adaptée à leur parcours antérieur et à leur projet.
Dans des domaines aussi variés que l’éducation, avec notamment la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, le sport, l’environnement, les services techniques et d’entretien, l’action sociale, la sécurité sur la voie publique, etc. de nombreuses possibilités peuvent apparaître pour répondre à un besoin croissant. Cela permet
également à des fonctionnaires expérimentés de transmettre leurs savoirs et leurs compétences à des jeunes dont ils seront les tuteurs. Le dispositif des emplois d’avenir représente une version améliorée des contrats aidés qui se sont succédé, des CES aux emplois-jeunes supprimés par la droite. La perspective d’un contrat de 3 ans à plein-temps, avec un tutorat interne, un cursus de formation adapté représente une réelle opportunité pour ces jeunes rejetés de l’emploi faute de qualification et/ou de 1re expérience.
C’est pourquoi la Région Centre (dirigée par la gauche) a décidé d’en recruter 50, le Conseil général du Loiret (géré par la droite) 30, des petites ou moyennes villes (majoritairement administrées par des élus socialistes et républicains) en recrutent entre 1 et 10 chacune. Dans notre département où 6 220 jeunes de moins de 25 sont à la recherche d’un emploi, seuls les élus de droite d’Orléans ont décidé de n’en recruter aucun, au prétexte qu’il s’agirait d’une « illusion », « un pansement, pas un médicament de fond » et « que proposer ces emplois aux jeunes, c’est les réduire à devenir des harkis de l’emploi »
Rien de moins ! En attendant, les jeunes Orléanais sans emploi devront s’expatrier en dehors de la cité johannique vers des collectivités que l’on pourrait qualifier de « hardies en faveur de l’emploi des jeunes » et qui n’attendent pas la solution miracle que la droite n’a pas su trouver entre 2002 et 2012 ! L’avenir de nos jeunes mérite mieux qu’une position dogmatique et partisane. Si le front républicain pouvait se manifester aussi de cette façon-là, cela pourrait contribuer à redorer le blason de la politique auprès des jeunes électeurs !

Philippe Froment,
maire de La Ferté-St-Aubin,
président de l’Union des élus socialistes
et républicains du Loiret