Magazine Société
Hamon n'étiquette l'origine nationale des viandes que par avis de Bruxelles
Publié le 30 juin 2013 par Micheltabanou
L'Assemblée nationale a décidé de remettre à bien plus tard le projet concernant l'étiquetage de l'origine nationale des viandes. Etiquetage de l'origine
nationale qui correspond à cette volonté de clarifier toute la chaîne de distribution jusqu'à l'assiette finale du consommateur. La traçabilité si nécessaire pour nous garantir des fraudes
et abus. Le motif invoqué pour retarder cette traçabilité se résume en une attente de l'avis de la Commission européenne ! En effet notre ministre délégué à la consommation, Benoît Hamon -
le modèle à l'étiquetage politique de Jean-Luc Carrier notre sectaire de section PS - a déclaré que rien ne pouvait être entrepris sans l'accord de Bruxelles. Il faut renoncer à imposer cet
étiquetage de provenance, le parlement doit attendre le feu vert de Baroso qui fournit, avec justesse, selon Arnaud Montebourg le carburant du FN... Benoît Hamon qui il a quelques jours
s'était publiquement engagé à se dissocier des choix de la Commission européenne si la situation l'exigeait. Tout tranquillement après le scandale de la viande de cheval roumain dans les
lasagnes au boeuf de Findus qui a ébranlé la France, notre ministre de la consommation fait volte face et tourne même le dos au consensus national sur cette question. L'assemblée
se doit d'attendre l'avis bruxellois avec quitus donné par Benoit Hamon qui ainsi favorise les fraudeurs de l'agro-alimentaire soucieux d'écouler leur pourriture carnée dans les barquettes
congelées des rayons d enotre grande distribution et d'abandonner ainsi les français les plus démunis - ceux qui fréquentent toutes ces enseignes ainsi que leurs discount
associés - aux malversations de ces truqueurs. Un abandon de légitimité de notre assemblée ainsi justifiée: « La France est
en pointe sur ce dossier malgré la position frileuse de la présidence irlandaise de l'UE et de la Commission européenne. Toutefois, si le signal donné est de voter une disposition contraire aux
textes européens, cela mettra le gouvernement français en difficulté ». Et les français en difficulté sont-ils considérés comme étant en option pour être
ainsi abandonnés aux intérêts d'un gouvernement face à Bruxelles? Décidemment ce ne sera pas disette dans l'assiette du FN qui s'en va nourrir copieusement ses rangs après un tel
abandon...