(...) une floraison exceptionnelle de l'objet grand objet : d'un côté les parkings du degré zéro de l'architecture et de l'autre les prouesses du grand art au service des maîtres du monde.
Jamais peut-être l'écart entre le réel du bâti à fonction sociale et l'architecture oeuvre d'art n'avait été si grand, tout se passant comme si deux mondes cohabitaient sans se voir, l'un regardant peut-être l'autre de temps en temps, le soir à la télévision, à l'heure de paillettes.
Jean-Christophe Bailly, "Pour une architecture réintégrée", La Phrase urbaine, Seuil, coll. Fictions & Cie, 2013.