ROCK PROGRESSIF - Retour sur le premier album autoproduit de Low ID, sorti il y a un petit bout de temps. Une musique à la croisée des courants rock progressif, pop et métal. Est-ce que le groupe de Chambéry a convaincu notre chroniqueuse peu adepte de ces courants musicaux?
"New Horizon 2" sonne comme un retour au pessimisme, à la noirceur. Malgré cela, si la notion de pop rock métal nous faisait douter, l’album est une bonne surprise, on prend plaisir à l’écouter. La 2e partie du morceau avec des riffs saturés à la pelle nous rappelle que quand même, on n’est pas en train d’écouter les Beatles. "A strange place we call home 2" est assez subtile pour créer une ambiance, et finalement on se plait à imaginer notre propre version de ce lieu étrange. On retrouve la noirceur et le désespoir du métal dans ce morceau. "Care Enough" tire presque dans le violent, cela vous réveille sans aucun doute. Mais quant à la bonne humeur, je ne peux rien garantir ! De plus le morceau se fait sentir un peu long. "The Letter" nous ramène dans le domaine de l’acoustique, posé et semble suivre un bon fil conducteur. Pour terminer, "Discoverock Part 2 (Discovering Me)" nous fait passer par plusieurs phases durant presque dix minutes. Le morceau démarre comme "Discoverock Part 1" (logique me direz vous), pour rester sur un rythme très soutenu et agressif. Le tempo ralentit enfin, la basse en profite pour se révéler, la deuxième partie est plus agréable. En tout cas, la fin n’est peut être pas la meilleure partie de l’album…
Finalement, si le croisement des genres semble douteux, le groupe a réussi son coup, et l’album se révèle très accessible, capable de satisfaire différents amateurs !