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Prévue pour la fin d’année 2013, la Xbox One et la Playstation 4 sont les nouvelles armes des géants Microsoft et Sony. La guerre les opposants va donc ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. C’est d’ailleurs une bataille ancestrale que celle de la scène vidéo ludique, souvenez-vous des affrontements titanesques entre Sega et Nintendo au début des années 1990 (qui firent bien plus de vagues à l’époque). Dans tous les cas, il est grand temps de dresser un bilan sur les forces et les faiblesses de cette nouvelle génération ainsi que les promesses faîtes aux joueurs.
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Xbox One
21 Mai 2013, quatre-vingt-dix-neuf ans après la création de la Fifa, Microsoft annonce au monde entier sa Xbox One. Au monde entier, mais pas trop quand même, puisqu’elle ne sortira à son lancement, que dans vingt-et-un pays (il sera par ailleurs impossible de vous en faire importer une puisqu’elle seront zonées). Grâce à cette conférence londonienne puis à celle de l’E3 2013, on en sait désormais assez pour faire un point complet sur ce que cette nouvelle console de salon apportera aux joueurs. Quand à savoir si l’on peut en dire vingt-et-une chose, ça reste à démontrer. Présentation.
Steve Ballmer, héritier du génie de Bill Gates, l’a bien compris, le joueur de base est très souvent un tendre pigeon bien dodu. C’est pourquoi Microsoft créé la Xbox One. Comme son nom ne l’indique pas, il s’agit de la troisième génération de console de salon de la firme américaine. Très portée sur l’high-tech et le multimédia, celle-ci n’est pas sensée représenter un tournant dans l’expérience de jeu proposée, mais plutôt dans celui des très nombreuses utilisations de la machine. En effet, Microsoft a décidé de mettre l’accent sur son système baptisé Kinect, qui permet à l’utilisateur d’effectuer la plupart des interactions console/manette avec le langage du corps ou grâce à la reconnaissance vocale. Chaque pack de Xbox One sera donc vendu accompagné de son Kinect, ce qui permettra aux éditeurs de développer des jeux pouvant intégrer ce système sans risquer une chute des ventes (au contraire de Sony, mais nous y reviendront).
Avec un prix avoisinant les 500€ à son lancement le 21 Novembre 2013, la Xbox One avait tout pour plaire, si il n’y avait pas eu, hormis ce design carré, noire et insipide, une tentative d’entourloupe qui a tourné au fiasco.
Le jeu en boîte comme nous le connaissons depuis toujours est voué à disparaître, au grand dam des joueurs de l’ancienne génération, qui regretteront sûrement la douce sensation que provoque la lecture d’une notice durant la pause toilettes. C’est en tout cas ce que pense les leaders en la matière, qui misent beaucoup sur leurs services d’achats en ligne (Marketplace, Playstation Store, etc… ) et c’est donc tout naturellement que les responsables des finances de la nouvelle Xbox avaient décidé de pourrir le marché de l’occasion en créant des jeux à utilisateur unique, ce qui empêcherait Microsoft de perdre des sous avec la revente et les prêts entre joueurs. Également au rayon des nouveautés, la nécessité de connecter sa console à Internet toutes les 24h au maximum pour continuer à jouer.
Mais ce que les grands patrons semblaient avoir oubliés, c’est qu’à chaque mesure drastique que l’Histoire a connue, une révolte paysanne a eu lieu. Et c’est à peu près ce qu’il s’est passé avec la Xbox One, très critiquée avant même qu’elle n’ait eu le temps d’exister. Devant ce problème, Microsoft a annulé ces deux fonctions de sa console, avouant ainsi qu’elles étaient surtout destinées à s’en mettre plein les poches.
Pour ce qui est des jeux, si l’on exclut les classiques Halo et Forza, la Xbox pourrait s’orienter vers les éditeurs indépendants pour étoffer son catalogue d’exclusivité comme Sony l’avait fait pour sa Ps3.
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Playstation 4
Officiellement dévoilée le 11 Juin 2013 lors de la conférence de Sony à l’E3, la Playstation ne fera pas sa révolution avec la Ps4. Un design un peu plus épuré, une manette modifiée pour donner l’impression d’une énorme avancée technologique, et de l’attente, beaucoup d’attente. Voici les ingrédients d’une campagne marketing plutôt réussie. Avec des performances quasi-similaires à la Xbox One, le vrai combat se déroulera ailleurs que sur vos écrans. Tout d’abord, et c’est sûrement le nerf de la guerre, le prix de la console. Prévue à 399€ à son lancement, un tel écart laisse songeur. Le fait est que le Ps4 aurait dû être vendue avec son système « Ps4 Eye », l’équivalent du Kinect en sans doute moins abouti. En décidant de faire marche arrière et de vendre son accessoire séparément, Sony fait un drôle de pari, espérant attiré plus de clients, mais mettant en danger son projet de départ, ce qui pourrait effrayer les éditeurs.
Du côté des innovations, Sony semble avoir trouvé quelques concepts assez intéressants, comme le partage de vidéos instantané grâce au nouveau bouton « Share » de la nouvelle manette. Une nouveauté pas si nouvelle que ça mais qui va faciliter l’aide entre les joueurs. Du côté du streaming, on attendra également avec impatience le système Gaïka qui permettra de tester des jeux sans téléchargement.
Cependant, outre le peu d’informations sur les exclusivités -un point important qui avait valu à la Ps3 des titres comme Journey, ou plus récemment The Last of Us-, et malgré le fait que Sony n’a pas tenté d’arnaquer les joueurs comme Microsoft, on pourra reprocher son passage du côté obscur du multijoueurs online qui sera payant (6,99$/Mois), ce qui vient sérieusement entacher l’image de la marque.
Vous l’aurez donc compris, il est encore trop tôt pour savoir qui de la Xbox One ou de la Playstation 4 va « gagner » cette bataille. Il est d’ailleurs difficile de dire qui de la Ps3 ou de la 360 s’en est le mieux sorti. En terme de ventes, la console de Sony dépasse d’un cheveux celle de Microsoft. Malheureusement, les chiffres ne représentent pas toujours la qualité d’une console, étant donné que c’est la Wii qui est loin devant.
Avec son faux départ, la Xbox One ne s’est pas faîte que des amis. Quand à la Ps4, il reste trop de parts d’ombres pour savoir ce que la console réserve vraiment. Une histoire à suivre donc, qui pourrait orienter définitivement pas mal de monde vers l’univers du PC.
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BARTHELEMY
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble