Un prince (presque) charmant en 5 points

Par Emidreamsup @Emidreamsup

Jean-Marc, quadra carriériste et pressé ne cherchant qu’à satisfaire ses intérêts personnels, va croiser malgré lui la route de Marie. Tout oppose cet homme d’affaire et cette jeune femme éprise de liberté et de justice. Ces deux là n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant la vie en a voulu autrement.

  • Comme le titre du film l’indique, on a le droit ici à une comédie romantique bien frenchy mais loin d’égaler le niveau d’un Arnacoeur. C’est au contraire plus digne du petit écran et de la case du dimanche soir sur TF1 que du grand écran au niveau qualité scénaristique et réel intérêt du film.
  • On reste sur le titre pour dire que Philippe Lellouche (le réal) est constant en proposant cette thématique du début à la fin via le personnage de Vahina Gioccante qui recherche son prince charmant et qui a tout d’une princesse un peu naïve malgré tout (enfin surtout quand elle parle d’amour…).
  • Le plus gros problème de ce film est malheureusement son scénario. Vide et attendu du début à la fin. Dès les premières secondes où Vincent Perez apparaît à l’écran, on devine sans mal les moindres rebondissements du film. Un salaud égoïste qui grâce à la rencontre d’une jeune femme pleine de vie va changer du tout au tout.
  • Sans compter qu’on a le droit à une amoncellement de clichés. Comme si Luc Besson et Philippe Lellouche (co-scénaristes du film) les avaient listé et s’amusaient à les rayer à chaque fois qu’ils arrivaient à en caser un : Une famille de paysans consanguins mais pas si méchant que ça CHECK ! Un groupe de romanichel qui contrairement au portrait noir qu’en fait la société sont en fait des êtres adorables et ouverts CHECK ! Jeunes de 20 ans qui sont obsédés par Friends (parce que bien entendu c’est la seule série US que l’on connait) CHECK !… Bref, c’est pas jolie jolie tout ça, mais bon venant de Luc Besson je m’attendais pas à mieux. Sans oublier que le papa de Taxi a réussi à se faire plaisir avec quelques scènes de bagnoles qui foncent dans les rues de Paris…
  • On dit qu’avec de l’argent on peut tout faire. Effectivement dans le cinéma c’est totalement vrai. Besson et Lellouche le prouve durant 1h25. D’ailleurs je les remercie d’avoir eu la décence de ne pas avoir fait durer ce calvaire (qui est ma foi relatif) plus longtemps.