Un petit billet aujourd'hui en forme d'hommage, bien sûr, à Alain Mimoun. Le plus légendaire des athlètes français est parti courir sous d'autres cieux, à l'âge de 92 ans (voire même un peu plus...).
Pour le jeune athlète très passionné que j'étais, qui connaissait (et connaît encore...) l'histoire de l'athlétisme dans tous ses détail, la figure de Mimoun était évidemment une de celles qui m'avait inspiré de nombreuses foulées. C'était aussi un de ces coureurs de légende, d'une autre époque. Celle des match internationaux d'athlétisme, disputée entre nations, celles de la cendrée qui sentait bon la terre et la sueur.
Une foulée trotte-menue, rasante, mais terriblement efficace. Mimoun, c'était la France qui gagne et qui se bat, c'était aussi la préfiguration des athlètes d'Afrique du Nord et de leurs talents sur le demi-fond. Une belle figure qui continuera de peupler mes pensées quand je cours, puisque c'est vrai mes références en la matière viennent davantage de la piste et de ces temps héroïques que des coureurs actuels, bardés de tissus compressifs ou non, si forts ou impressionnants soient ils (encore que tout est relatif...).
Enfin, 92 ans c'est déjà un bel âge, on peut donc penser que la course à pied conserve... Même si, pour rester sur le chapitre athlé, je vous transmets le lien sur cet intéressant film suédois qui montre les conséquences de l'entraînement de haut-niveau sur une génération d'athlète suédois particulièrement "successfull" mais qui doit en payer le prix, et encore, ceux qui ont "craqué" trop tôt connaissent les mêmes soucis et la gloire en moins... Bon du coup, je ne sais plus si ça conserve, la course à pied!