Ethiopie...en Afrique

Publié le 24 avril 2008 par Vanessav
Un restaurant éthiopien entre copines, le même plat épicé communautaire, un assortiment Beyayennatou, mangé à la main. La galette éthiopienne, très douce, souple, crêpe spongieuse, à la consistance entre la galette et le blinis, était aussi une révélation. Et non, les filles, pas de blé dans cette indjira (pain éthiopien), donc aucun écart :

*source teff
« (…) on trouve l’indjira, un célèbre pain éthiopien au curieux goût aigre, fait à base de farine de teff (une sorte de millet). Le processus de fabrication en est long et complexe, et suit de nombreuses étapes ; la pâte est laissée à fermenter pendant 2-3 jours. Ce pain sert à la fois d’ « assiette » pour présenter la nourriture et de « cuillère » pour l’attraper. Les plus grands peuvent couvrir une petite table, et c’est en nappe que les restaurants la présentent. »(extrait de « Le livre de la cuisine juive » de Claudia RODEN : une bible…euh une thora !)...une Reine de Saba pour finir (euh non pas celle-ci, celle au chocolat) et trois thés éthiopiens (je ne pouvais pas passer à côté de cette boisson plein d'effluves et d'épices ou herbes)…le repas a laissé courir les palabres ici et là, les dessins, les odeurs de fleurs d’oranger et les sourires. Et dire que le restaurant a le même nom que le fils que Saba a eu avec Salomon….


J’ai pu laisser en « mains propres » le colis… des perles de coraille et du gris/vert, blanc, anthracite et bleu turquoise pour une région intime de ce Clorocebus
Aussi, entre autres, "Ethiopiques" de Léopold Sédar Senghor en référence à l'Éthiopie antique (« Éthiopie » vient du grec et signifie « pays des visages brûlés »), celle qui est à la source du peuplement égyptien, de la culture égyptienne. Rappelez-vous la « Femme noire » de ce poète, poème relevé par Katell