28 juin 2013
Il existe encore des vendeurs de disques à Paris, je vous l’assure, même s’il faut bien chercher …. Celui-ci m'a fait arrêter le temps !
Passant ce matin dans la rue Saint-Placide, j’ai été happée par un grand coup de nostalgie en entendant, franchissant la porte du magasin jusque sur le trottoir, la plus belle voix de soprano, claire, nuancée, à la diction parfaite : celle de mon idole d’adolescente : Joan Baez (née en 1941).
Pour 15€, j’ai immédiatement acheté ce double CD* qui recèle la réédition des trois premiers enregistrements de la jeune chanteuse de folk songs, édités chez Vanguard en 1960 , 1961 et 1962, remastérisés. 24 chansons superbes dont les émouvants « House of the rising sun », « Donna Donna », « Babe, I’am gonna leave You », « Kumbaya » et bien entendu « Plaisir d’amour » …
Toutes ces musiques dont je ne percevais pas le sens – je n’ai jamais appris l’anglais - et dont je ne saisissais pas à cette époque le message politique, mais que j’écoutais en continu sur mon tourne-disques. Une copine m’avait donné une maquette d’album 33 tours, elle n’avait même pas d’étiquette et encore moins de pochette. Seule la voix et la guitare m'ont toujours fascinée.
Cinquante années après, je me retrouve à nouveau scotchée …. Mon fond de midinette, me direz-vous … Je ne pense pas, c’est vraiment une grande Dame. On parle beaucoup de Bob Dylan en ce moment, reparlons de Joan Baez.
*Joan Baez, 2 CD chez HOO DOO Record n°263450