Il semble que nombre de champions du Tour de France l'ait été, et au regard de leurs performances on se demande comment ils peuvent fournir autant d'effort en continu, sans pour autant être aidés par des substances particulières.
Tous les cyclistes du dimanche savent, connaissent la souffrance physique endurée par ces champions, il semble même logique que ces vedettes admirées consomment, se font transfuser, en tous les cas, sont les victimes, les jouets vivants de savants, médecins, chercheurs, qui les prennent pour des cobayes pour tester les limites humaines et leurs mollécules miracles ; quel meilleur champ d'investigation que ces championnats pour l'armée et les généticiens disposés à fabriquer l'homme nouveau, l'athlète parfait.
Le problème est bien que ces champions, pour monter sur le podium de leurs rêves jouent, sans le savoir, également avec leur vie, avec leur santé, avec leur vieillissement prématuré, et ce ne sont pas les seuls.
Nombre de sportifs de haut niveau, de champions olympiques, meurent subitement de mort subite, d'un arrêt cardiaque suite à la consommation plus ou moins régulières de substances illicites leur permettant de remporter des médailles, de gagner leur vie et de remplir leurs rêves d'illusions de victoires passagères et de succès.
Pouvons nous seulement comprendre cette motivation ? Cette motivation au péril de leur vie pour briller au firmament du panthéon des champions ?
Il y a malheureusement derrière eux, toute une industrie commerciale, qui se nourri d'un succès sportif, médiatique, humain, un eden financier qui leur permet peut-être de vivre tranquille jusqu'à la fin de leurs jours, tout en ignorant que leurs jours sont comptés dès qu'il mettent le pied dans l'engrenage, car ces substances sont inévitablement invasives et si elles ne tuent pas sur l'instant, elles laissent des traces et deviennent assassines une fois que le succès est passé et que l'on a oublié le champion.
Ils s'éteignent, ces brillants champions, subitement, sans que l'on sache vraiment pourquoi, sans que l'on nous révèle vraiment pourquoi, le coeur lache, d'un coup, comme le mécanisme d'une horloge grippée par la rouille des os, alors qu'ils sont en apparence en pleine forme, ce sont tout de même des champions oui mais... mais pour devenir un champion, il faut payer le prix, le prix de sa vie...
En attendant, les sponsors, les équipementiers, enfin, toute une armada d'entreprises diverses, se gavent comme des oies sur le succès de leur champion et font tout pour lui donner les moyens de le rester le plus longtemps possible, car, tant qu'il est dans les "starting blocs", il est rentable, c'est un produit, un investissement, une poule aux oeufs d'or, qu'importe sa fin de carrière, cela ne compte pas, seul son confort momentanné a de l'importance, il est juste un produit, comme une montre électronique que l'on porte au poignet et que l'on jette dès que la pile est épuisée...
Nous vivons une époque formidiable...