Pas besoin de savoir lire dans ne boule de cristal pour déchiffrer les positions des uns et des autres au cours du conseil municipal. Cette boucle a déchainé les esprits. Une déclinaison de mises en accusations en dépit d’une contre-expertise validant le dossier. Mais je n’ai pas envie de me battre avec ceux qui se débattent pour exister et qui s’appuient sur leurs chimères et théories de complots et complaisances – la sortie sur l’architecte en est un exemple dérisoirement fantasmagorique – pour dénaturer une réalité : cette opération est une réussite qui soulagera les finances locales. La seule spoliation des intérêts des fontenaysiens réside dans l’arrêt brutal de ce projet que porte les votes d’un conglomérat disparate de partis politiques avec en filigrane l’émergence d’intérêts particuliers...en vue d’une campagne électorale à venir. Le vote a bien eu lieu et les fontenaysiens auront à profiter durant des années de cette manne qui nous apportera un souffle budgétaire nouveau ; ce qui en ces périodes de restrictions et coupes budgétaires drastiques n’est pas à négliger.
Je m’attacherai bien plus à dénoncer des méthodes. J’en veux pour exemple celle employée à l‘égard de Georges Locko, conseiller municipal, qui m’avait donné son pouvoir et m’accordant ainsi sa confiance. Le conseil terminé Georges a reçu un sms particulièrement attentionné. Je vous le transcris : « C’est toi qui saborde le navire. Tu couleras en premier… ». Réponse de Georges : « La ville ne pouvait se passer de cet apport financier. Le reste n’est qu’ambition personnelle. Ok c noté, je fais circuler tes textos ». Georges a bien raison de faire circuler… Cette intimidation est non seulement grossière mais bien plus encore révélatrice d’une conception toute particulière de l’expression démocratique et d’une conception de la relation au pouvoir !
T'ar ta gueule à la récré comme dans une chanson de Souchon mais on est pas dans la variété et on a pasdix ans ! Le débat politique ne peux se confondre avec l’action du colleur d’affiche se gavant de slogans et trouvant son sel dans une surabondance d’adrénaline pour une suprématie toujours fragile et illusoire de territoire. C’est une réaction reptilienne indigne d’un secrétaire de section de surcroît conseiller municipal ! Georges Locko est un homme de retenue, exemplaire. Un militant et un citoyen qui connaît toutes les difficultés de la vie et qui s’attache toujours à la défense d’un humanisme sociétal de partage et d’équité. De telles menaces à son égard laissent augurer d’une dérive totalitaire bien étrangère à la « bonne gouvernance » tant mise en exergue ces derniers temps par certains. J’ai honte et lorsque je suis devenu six années durant secrétaire de section je n’ai certes pas oublié le militant que j’étais et qui parcourait les rues pour coller mes affiches mais j’ai pris soin de différencier les rôles et de donner à ma fonction cette respectabilité qui lui sied ! Il y a une façon de perdre pied qui est pathétique. Pathétique d’ailleurs comme le départ tonitruant de D. Dornbusch écumant de rage et en proie à un délire indéchiffrable sur le parvis de la mairie à la grande stupeur des quelques témoins… Déliquescence du rapport républicain, des équilibres et des bienséances.