Ainsi beaucoup a été dit sur les dérives des marchés de la viande, mais rien ne change vraiment, et l’opacité des filières d’approvisionnement de produits transformés demeure. Le ministre chargé de la consommation, Benoît Hamon, n’a ainsi rien prévu pour assurer aux consommateurs français un minimum de garanties sur la provenance de ce qu’ils retrouvent dans leur assiette. Sur les boîtes de raviolis ou de lasagnes vendues dans les grandes surfaces, rien ne change. On ne connaît toujours pas l’origine de la viande transformée. Nous pourrions faire le même constat pour la poêlée de légumes surgelée, ou les boîtes de conserve.
Pourtant, dans leur majorité, syndicats paysans et organisations de producteurs des différentes filières en France se sont exprimés publiquement sur cette exigence d’indication du pays d’origine : ils y sont favorables. Les associations de consommateurs ne cessent de le réclamer.
Pour le PCF, il est plus que temps d'être courageux sur la question de l’étiquetage de l’origine des produits alimentaires. Sans s'en remettre au bon vouloir de l'Europe, nous proposons l'étiquetage obligatoire de l’origine pour tous les produits, à l’état brut ou transformés. C’est ce que portent les députés du Front de Gauche, par l’intermédiaire d’André Chassaigne, qui ont déposé plusieurs amendements en ce sens sur le texte.
Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils achètent, une nourriture saine et de qualité !