Et damer le pion du fâcheux

Publié le 28 juin 2013 par Pimprenelle2

Il est des êtres, des hommes, qui ont une étrange propension à nous prendre nous les femmes pour des connes. Quoique nous fassions ou disions, quels que soit les lieux les circonstances, voire les témoins, nous voilà traitées par la dérision, et le mépris entraînant dans son sillage l’assemblée ricanante.

Rendons nous à l’évidence face à tant de bêtise, inutile et impossible de lutter, autant que faire se peut la poudre d’escampette est la meilleure des solutions.

Mais il est des fâcheux, tels des tâches dans notre décor amical ou pire familial ou professionnel, inévitables. Avec ceux-là on s’échine à semer le doute, faire entendre raison, un peu pour leur bien, beaucoup pour le nôtre, mais comme dit plus haut … en pure perte.

Acculée à supporter l’insupportable, après avoir longuement étudié l’ennemi, j’ai mis au point une stratégie : je joue le rôle que le fâcheux s’obstine à m’attribuer. Je joue ma blonde, enfin telle qu’il se l’imagine, arbore un sourire niais, un regard vide. Il me montre la lune, je m’obstine à lui conseiller une manucure.

Soudain le voilà pantois, la souris ne veut plus jouer, la partie a perdu toute sa saveur, il ne lui reste plus que l’abandon, s’en aller chasser ailleurs, un ailleurs auquel je ne peux que conseiller d’appliquer ma ruse, testée et approuvée …


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