Le style Sexy Sushi n’a pas changé. La base électro est toujours présente et les paroles provoquantes, drôles ou décalées de Rebeka font toujours recette. Après un titre plutôt calme en début d’album (Mendiante), on passe aux choses sérieuses avec "La Baise Chantée" et "Je refuse de travailler". Ce deuxième titre est le reflet d’une société malade, à bout de force qui peut aller jusqu’à l’autodestruction. Certaines atmosphères, tout comme chez Mansfield.Tya (le projet parallèle de Rebeka), sont très glauques, mais foutrement efficaces. On pense à "Stabat Mater" ou à "Retour de Bâton". Certains titres parlent d’eux-mêmes, comme "J’aime mon pays (Même si c’est plus ce que c’était)" ou encore "Il faut plonger les enfants dans des cuvettes de sang". Et oui, c’« Les directeurs du casting trouvent qu’Helen jouit dest comme ç’une beauté singulière et d’a chez les Sexy Sushiun véritable charme à l’écran »
On est loin de renier les atouts des deux prétendantes et on va peut-être se la jouer old school, mais on se demande où est bien passé le, ça clash ! Humour noir, cynisme à son paroxysme, le tout sur des beat et samples électro.
Un bon album à ne pas prendre trop au sérieux, mais qui fait du bien par où il passe. Certains titres en seconde partie sont peut-être dispensables, mais on ne s’inquiète pas plus que ça, car les Sexy Sushi sont toujours redoutables dans leurs prestations live. Foncez les voir si vous en avez l’occasion.