Poirot joue le jeu
4ème de couv' :
Tout a été prévu dans les moindres détails. Oh ! Bien sûr, le choix des protagonistes n'a rien de follement
original. On n'échappera ni à la somptueuse idiote aux décolletés vertigineux ni au maître d'hôtel sinistre et compassé. Mais après tout, les vieilles recettes ont fait leurs preuves. Munis d'un
premier élément de solution, les concurrents devront se débrouiller pour trouver victime, arme du crime, assassin et mobile. Et le gagnant se verra remettre un prix des mains mêmes de l'illustre
Hercule Poirot. Joli programme, non ?
Pourvu que les talents du meilleur détective du monde ne soient pas requis pour une tâche moins
anodine...
Mon avis :
249 pages. Roman publié en 1956.
Bon : j'imagine que l'on ne peut pas gagner à tous les coups. Je ne parle pas d'Hercule Poirot mais de moi. Modestement. En effet, je n'ai pas accroché à cette nouvelle intrigue policière. Tout s'articulait autour d'une romancière, désireuse d'organiser, le temps d'un week-end, un cluedo inoffensif sur le domaine de George Stubbs. Sauf qu'Ariadne Oliver elle-même n'aura jamais imaginé que la fausse victime en devienne finalement une vraie !!! Comme souvent avec Agatha Christie, les suspects se multiplient. L'un est même pris à défaut par le célèbre petit détective belge ; il finira même par s'enfuir, cédant face aux accusations d'Hercule Poirot. Petite précision : il s'enfuit, on ne le reverra plus, alors que ce n'est pas lui l'auteur de l'assassinat ?!?
L'intérêt est alors allé déclinant. J'ai trouvé l'enquête lente, sans la saveur d'un Hercule Poirot incisif. On a même plutôt l'impression que le célèbre détective est complètement désorienté par la tournure des événements. La morale est sauve car _ cela va de soi ! _ le grand Hercule Poirot reconstituera finalement le puzzle de ce crime.
Comme suggéré plus haut, je me suis ennuyé. Et lorsque j'ai enfin connu l'identité de l'assassin, je n'y étais déjà plus. Dommage !
Alors, ce n'est pas parce que je n'ai pas apprécié cette lecture que je ne vais pas vous orienter vers les billets d'autres lecteurs : Sharon (un des mille livres qu'elle a lus dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE !!!)
Ma note : 2 / 5.
* * * * * * * * * * * * * *
Les indiscrétions d'Hercule Poirot
4ème de couv' :
« Richard Abernethie est décédé brusquement chez lui d'une crise cardiaque. »
C'est ce qu'ont écrit les journaux. Tous les proches sont accourus pour les obsèques et tout se serait passé très correctement si cette écervelée de Cora n'avait bêtement demandé : « Il a bien été assassiné, n'est-ce pas ? »
Cette question incongrue jette, évidemment, un froid dans la réunion de famille. Six ou huit coups de hache assenés, dès le lendemain, par une main anonyme sur le crâne de la bavarde, et un peu d'arsenic fourré dans le gâteau de sa dame de compagnie, justifieront l'intervention d'Hercule Poirot. Son fameux sens de la déduction prouvera que la petite question de Cora n'était pas si sotte...
Mon avis :
252 pages. Roman publié en 1953.
Vous savez quoi ? Je préfère nettement qu'Hercule Poirot ne joue pas trop le jeu mais qu'il se montre particulièrement indiscret !!! Tout commence par la mort de Richard Abernethie, une mort normalement naturelle qu'une malencontreuse déclaration de Cora Lansquenet va rendre suspecte. Alors, quand celle-ci meurt à son tour, le crâne fracassé par plusieurs coups de hache, le doute n'est plus permis : un assassin rode dans le secteur, prêt à éliminer celles et ceux qui se dressent sur son chemin. Le travail de deuil, issu des funérailles de Richard Abernethie, est devenu impossible...
Quel sinistre but poursuit l'assassin ? Et, que penser de lui lorsqu'il s'attaque à cette brave madame Gilchrist, une dame de compagnie entièrement dévouée à son ancienne maîtresse, miss Lansquenet ? Echappera-t-elle à la mort par empoisonnement ? Le meurtrier figure-t-il parmi la famille ou les proches de la victime présents lors des funérailles ? L'appât du gain est-il, comme souvent, l'unique mobile du, voire des meurtres ?
J'ai, ici, retrouvé le détective belge tel que je l'apprécie. Suffisant, parfois arrogant, et n'hésitant pas à voir sa réputation écornée par des protagonistes pas très aux faits de ses récents exploits. Et puis, il surgit finalement pour délivrer la vérité et faire appréhender l'assassin. A propos, vous voudriez sans doute savoir qui a réduit au silence Cora Lansquenet ? Comme je ne suis pas une "balance", il vous faudra, pour ce faire, prendre connaissance des indiscrétions d'Hercule Poirot...!
Ma note : 3.75 / 5.
Ces romans, lus dans le cadre des challenges AGATHA CHRISTIE, organisé par George et GOD SAVE THE LIVRE, organisé par Him-même et Moi-self, sont les 17ème et 18ème romans lus depuis le début de l'année.