Cette menace intervient une semaine après la mise en garde de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) qui a appelé Google à se conformer à la loi française dans un délai de trois mois.
L'UFC-Que Choisir "met en demeure Facebook, Google+ et Twitter de supprimer et/ou modifier les clauses que nous jugeons abusives ou illicites dans leurs contrats et de les conformer au droit français", écrit l'association dans un communiqué. "À défaut de réponse sous 21 jours, l'UFC-Que Choisir se réserve le droit d'agir en justice."
Pour l'association qui a analysé les conditions contractuelles des trois réseaux sociaux, ces dernières, "elliptiques ou pléthoriques", ont pour point commun "de ne donner aucune information claire sur les services qu'ils fournissent."
UFC-Que choisir prend pour exemple Twitter dont la politique de vie privée, les conditions d'utilisation et les règles renvoient par liens hypertextes à 65 pages internet, parfois en langue anglaise.
À l'inverse, note l'association, Google+ "choisit une formulation laconique pour mieux masquer l'étendue des obligations de l'internaute".
Les informations sur la récupération des données sur les divers terminaux, sont quant à elles "morcelées et distillées de manière éparse dans les conditions, au point qu'il est impossible de savoir l'étendue des données collectées."
Via Reuters France