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Les nano-technologies au service de la santé, un secteur en passe de se démarquer

Publié le 27 juin 2013 par Pnordey @latelier

Internet offre une multitude de possibilités d'innovation – notamment dans les secteurs des objets connectés et de la santé – permettant ainsi à des pays comme la France de se placer en véritable concurrent et d'innover toujours plus.

Actuellement 2,5 milliards de personnes se connectent régulièrement sur internet, et ce chiffre englobera prochainement la moitié des êtres humain. De plus, plus d'un milliard de personnes possèdent un profil sur Facebook dans le monde, dont 26 millions en France. C'est en effet ce que révèle le rapport « La dynamique d'internet – Prospective 2030 » dévoilé ce jour par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective. « Nous ne sommes qu'au début du développement des services sur internet » précise Laurent Gille co-rédacteur du rapport. Mais pour celui-ci, comme pour les autres rédacteurs de cette étude, c'est le domaine de la santé qui devrait avoir le plus beau potentiel dans les années à venir et notamment grâce au développement des objets connectés dont le nombre devrait passer d'ici 2025-2030 de 50 à 70 milliards.

Des nano-technologies qu'il faut connecter

Ainsi, Daniel Kofman, professeur à ParisTech, explique que l' « on va porter de plus en plus de dispositifs capables d'agir sur notre santé. » Car ces nano-technologies ont un avantage, elles sont tellement petites qu'elles sont imperceptibles. « Prenons l'exemple de lentilles déjà existantes qui, en plus d'être des lentilles normales, sont également capables de récolter le fluide des yeux, de calculer le taux de sucre du corps, et de clignoter s'il celui-ci est trop élevé. Elles sont évidemment très pratique pour les diabétiques », explique D. Kaufman qui ajoute « De plus, ces lentilles s'auto-alimentent en récupérant l'énergie environnante. » Toutefois, le problème réside dans le fait de connecter ces dispositifs.

Voir toujours plus loin

En effet, ces dispositifs ne peuvent pas se connecter à un réseau cellulaire (pour les lentilles cela pourrait provoquer des cancers de l'œil). Les dispositifs doivent donc communiquer avec les smartphones qui eux relaieront les informations au centre médical. « Mais on a peu de contrôle sur les smartphones qui sont majoritairement fabriqués à l'étranger. Tout ceci pose un vrai problème » ajoute D. Kaufman. Internet offre donc une multitude de possibilités qu'il faut exploiter. En effet, comme le souligne D. Kaufman « aucune plateforme de services existante n'est capable de comprendre ces dispositifs, il y a donc de nombreuses choses à améliorer et la France a toutes ses chances. »


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