27 juin 2013
Un grand classique des boulangeries ... Mais cette fois-ci, je l'ai faite moi-même ! Et c'est nettement meilleur sorti du four que réchauffé. Ici, une quiche pour trois en entrée.
En revanche, j'en profite pour m'insurger contre une nouvelle tentative de coller un label "fait maison" aux restaurateurs qui n'utiliseraient dans leur process de fabrication que des matériaux de base. Je trouve cela à la fois injuste et inopérant. C'est le savoir-faire du chef qui fait la qualité d'un établissement. Son choix des produits - de base ou intermédiaires - et de ses fournisseurs est totalement dans ses responsabilités. Pourquoi lui interdirait-on d'avoir ici ou là recours à des produits confectionnés par ailleurs ?
Car dans le même temps, la presse spécialisée donne des recettes de "cuisine du placard" pour valoriser les produits de notre industrie agro-alimentaire. Par exemple, en dehors du gain de temps, je n'ai jamais pu apprendre à faire la pâte feuillettée. Je l'achète en rouleau ... Elle monte très bien et est délicieuse !
Donc, pour cette quiche, j'ai déroulé une pâte toute prête dans une tourtière de 25 cm de diamètre. Je l'ai piquée à la fourchette pour qu'elle ne gonfle pas ( illusion !).
J'ai fait revenir à sec une poignée de pignons de pin jusqu'à blondissement.
J'avais fait décongeler 5 cubes d'épinards en branches à la crème Bonduelle. Je les ai mélangés avec 4 oeufs entiers, une bonne râclée de noix de muscade, une pincée de piment d'Espelette, le tout versé dans le fond de la tarte. Ajout des pignons grillés. Ajout enfin de rondelles de bûche tendre de chèvre Président.
Quelques pluches d'emmental râpé, un peu de poivre ... et 35 minutes au four à 210° pour le premier quart d'heure, puis à 180°.