Les Éditions Dédicaces ont participé à l’opération Masse Critique de Babelio en soumettant plusieurs de leurs ouvrages à la critique

Par Dedicaces @Dedicaces

Les Éditions Dédicaces ont participé à l’opération Masse Critique du réseau social littéraire Babelio. Plusieurs de nos publications ont obtenu des critiques, dont : "Platon le Suricate" (par FanFan et Schmurl), "Paris, Marseille, mes amours" (par Pascal Renaudineau), "Fallait-il tuer Socrate ou l’assassinat collectif de la vertu", "Nouveaux propos sur le bonheur" et "Pourquoi encore la psychanalyse?" (par Georges Botet Pradeilles), "Augustin, ma bataille de Loigny" (par Jean-Louis Riguet), "De l’autre côté de l’écran" (par Anne Lienhardt-Basc), "Cristaux de foudre" (par Jean-Marc Buttin), "Fils d’instituteurs. Une enfance béarnaise 1934-1946" (par Louis Moulia) et "Projet zéro" (par Danny Bourdeau). Consultez le profil des Éditions Dédicaces.

Masse Critique est une opération grâce à laquelle vous pouvez gracieusement recevoir des livres chez vous, à la seule condition de publier, dans le mois qui suit, une critique du livre reçu ! Il n’y a rien d’autre à comprendre : un livre en l’échange d’une critique, c’est aussi simple que ça !

Voici l’une des critiques obtenue pour le livre de Anne Lienhardt-Basc, intitulé "De l’autre côté de l’écran" :

À lire pour la Masse critique du Québec.

Dans un monde où on ne communique plus que par écran interposé, deux êtres ressentiront une fascination si intense l’un pour l’autre qu’ils voudront l’impensable : se rejoindre afin de se voir et se toucher en chair et en os. Dès le début de se roman, on constate l’atmosphère particulier que souhaite instaurer Anne Lienhardt-Basc. Les phrases courtes et saccadées témoignent du mode de communication de prédilection dans le monde qu’elle a créé : l’informatique. Alors que de nos jours, bien des gens font ce genre de rencontre sans jamais se rencontrer, il demeure toute une catégorie de personnes qui ne se sentent pas à leur aise dans le monde virtuel. Mais il ne serait pas étonnant qu’un jour ce soit le monde extérieur qui devienne angoissant et que les circuits numériques représentent un havre rassurant. Et bien que la majorité d’entre nous vivons principalement dans le monde physique, n’avez-vous jamais remarqué qu’après avoir passé trop de temps à des hobbies virtuels, on est tenté d’utiliser les contrôles «RETURN», «SAVE» ou «DELETE» dans notre vraie vies ?!

Ce mode d’écriture aux phrases courtes et rapides transmet bien l’angoisse dans lequel se trouvent Orion et Callyra en se retrouvant hors de chez eux à chercher leur chemin dans un monde où il n’y a pas de touche «RETURN». Toutefois, après quelques pages à lire à ce rythme, on en vient à se demander si il en sera ainsi pour le reste du récit, mais heureusement, à mesure que les pages se tournent le texte devient de plus en plus narratif, et bien que l’on se trouve toujours dans la tête des protagonistes, on arrive à se faire une image bien précise de ce monde particulier.

Bien qu’ayant apprécié ma lecture, je dois avouer que j’ai parfois eu du mal à déterminer qui parlait et à quel moment puisque qu’on se retrouve tour à tour dans la tête de Callyra et Orion. Toutefois, il se pourrait aussi que la confusion ait été volontaire, mais pour comprendre, mieux vaut lire soit-même, je ne prendrai pas le risque de révéler une ficelle importante et surprenante de l’histoire.


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