Première Urgence s’efforce d’apporter une aide indispensable aux populations en détresse victimes du conflit.
Le quartier de Sadr City (2 millions d’habitants) à Bagdad est sous le feu d’attaques des Forces militaires américaines et iraquiennes depuis près d’un mois. Les milices de Moqtada Al Sadr (Jesh Al Mahdi) contrôlent la plupart des districts, d’où elles résistent aux assauts gouvernementaux et d’où partent les tirs de mortier en direction de la Zone Internationale. Les attaques aériennes, par hélicoptères et avions, contre les combattants, ont tués plus de 500 personnes depuis le début de l’offensive, dont 272 femmes, enfants et non combattants. Le déploiement de chars dans les ruelles a causé de graves dégâts sur le réseau de distribution d’eau et les égouts se mêlent à l’eau potable. Les rues défoncées sont encombrées de bombes improvisées et des snipers (tireurs embusqués) empêchent tout mouvement de population. Alors que le marché principal a été gravement endommagé par un incendie, certaines activités viennent de reprendre, même si 30 % des magasins n’ont pas rouvert. Des secteurs entiers sont coupés de tout approvisionnement et tous les accès à Sadr City sont contrôlés par les parties au conflit.
Première Urgence a approvisionné les deux hôpitaux du quartier en consommables d’urgence le 10 et 15 avril derniers, mais les combats empêchent non seulement les blessés d’être acheminés dans les hôpitaux (les ambulances n’ont pas le droit de se déplacer lors de couvre feu) et également aux équipes médicales de rejoindre leur lieu de travail.
Afin d’être au plus prêt des besoins, Première Urgence a réussi à distribuer le 23 avril des kits de premiers soins (pansements, désinfectants, sutures, etc) à deux dispensaires recevant de nombreux blessés.
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