Barack Obama a annoncé une nouvelle politique volontariste des Etats-Unis pour adresser la question du climat. L'action devrait être portée par l'Agence américaine pour l'environnement.
La solution retenue vise à contourner le blocage des mesures au Congrès par les Républicains. Elle adresse en priorité la production d'énergie électrique, notamment en cherchant à réduire les émissions de CO2 des centrales au charbon. Cet engagement semble remettre les Etats-Unis dans le bon sens, et si il ne permet pas encore de rattraper et d'atteindre les objectifs de Kyoto, c'est un premier pas.
En reprenant ainsi les choses en mains, l'administration Obama montre qu'elle peut (lorsqu'elle le veut) sa part des défis mondiaux. Et, alors que les négociations internationales sur le post-2020 patinent et par entrainement remettent en cause les démarches engagées par les pays les plus volontaristes comme l'Europe, les Etats-Unis donnent un second souffle à la dynamique actuelle.
Cependant, on peut s'interroger sur la capacité à poursuivre l'effort annoncé, alors que les Républicains ont déjà essayé plusieurs fois de confiner au maximum les pouvoirs de l'Agence américaine de l'environnement.