La France semble entrée en catatonie depuis les dernières élections présidentielles. La situation économique du pays se dégrade de jour en jour et chacun a bien compris que ce n’était plus un problème de parti politique mais que le mal était plus profond.
La droite ne s’attaque que mollement à la gauche, trop préoccupée par ses dissensions internes, ses querelles d’égo et d’ambitions électorales à venir. Ses coups de gueule ne sont qu’aboiements de roquets, sans plus. La gauche, ou devrait-on plutôt dire les gauches, se débat avec ses contradictions idéologiques tout en cherchant à ménager la chèvre et le chou, ce qui grève ses efforts et ralentit son action.
Cette apesanteur mortelle semble faire le jeu de la droite dure, celle de la bande à Le Pen qui tels des vautours autour du marigot où s’enlisent les partis traditionnels, voit venir son heure, celle où ses adversaires épuisés seront bons à cueillir sans faire de gros efforts.
L’électeur de gauche lambda en vient à regretter le temps béni où il était dans l’opposition. Ca lui permettait de râler pour soulager ses nerfs, de critiquer au nom de valeurs éthiques jetées au panier depuis belle lurette par le monde réel et d’espérer des jours meilleurs, ce qui fait toujours du bien au moral.
Un retour à ce temps récent ne changerait pas grand-chose à la situation du pays mais aurait le mérite de ne pas ronger complètement l’optimisme d’une partie de la population. Une situation de confort qui ne guérirait pas mais qui soulagerait. Putain, nous sommes mal barrés.
La France semble entrée en catatonie depuis les dernières élections présidentielles. La situation économique du pays se dégrade de jour en jour et chacun a bien compris que ce n’était plus un problème de parti politique mais que le mal était plus profond.
La droite ne s’attaque que mollement à la gauche, trop préoccupée par ses dissensions internes, ses querelles d’égo et d’ambitions électorales à venir. Ses coups de gueule ne sont qu’aboiements de roquets, sans plus. La gauche, ou devrait-on plutôt dire les gauches, se débat avec ses contradictions idéologiques tout en cherchant à ménager la chèvre et le chou, ce qui grève ses efforts et ralentit son action.
Cette apesanteur mortelle semble faire le jeu de la droite dure, celle de la bande à Le Pen qui tels des vautours autour du marigot où s’enlisent les partis traditionnels, voit venir son heure, celle où ses adversaires épuisés seront bons à cueillir sans faire de gros efforts.
L’électeur de gauche lambda en vient à regretter le temps béni où il était dans l’opposition. Ca lui permettait de râler pour soulager ses nerfs, de critiquer au nom de valeurs éthiques jetées au panier depuis belle lurette par le monde réel et d’espérer des jours meilleurs, ce qui fait toujours du bien au moral.
Un retour à ce temps récent ne changerait pas grand-chose à la situation du pays mais aurait le mérite de ne pas ronger complètement l’optimisme d’une partie de la population. Une situation de confort qui ne guérirait pas mais qui soulagerait. Putain, nous sommes mal barrés.