Don’t believe the hype !

Publié le 07 avril 2008 par Guidesodialmedia @wellcom_digital

   

La Hype, le dernier snobisme par Caroline Rochet

Pointue mais insaisissable, secrète et médiatisée, la hype attitude refuse d’être analysée. Mais à Marie Claire, on aime les challenges. Notre enquête ultra trendy.

La quoi ? La hype, la branchitude, la top tendance, quoi ! Employé à tort et à travers, le mot soulève les passions, les épaules ou les sourcils. Il y a ceux qui savent, ceux qui aimeraient en être et ceux qui s’en foutent. Aussitôt définie, aussitôt démodée, la hype fascine. Notre journaliste Caroline Rochet voulait comprendre. Elle n’a pas été déçue. En exclu pour vous, les neuf lois de la hype.

LOI N°1 : LA HYPE N’A PAS DE NOM

Sous ses airs de fille facile, la hype est une vraie plaie à maîtriser. Prête à tout pour la définir avec exactitude, j’ai courageusement interrogé les plus grands hypeurs de l’univers. Qui évitèrent sèchement de répondre. En effet, sachez que tel Voldemort dans Harry Potter, la hype ne doit pas être nommée, car celui qui prononce son nom est immédiatement frappé de ringardise (un branché ne dit jamais qu’il est branché, il l’est, point). L’un des maîtres m’assassina même d’un : "Vouloir définir le concept hype, c’est carrément mars 93". Face à mon insistance, les hypeurs me noyèrent finalement sous une trentaine de définitions contradictoires, dont je tirai que la hype, à la fois nom masculin et féminin, adjectif et adverbe au futur antérieur, désigne tout bêtement la branchitude, la fashion, le trendy, l’avant-garde, bref, le top de la tendance. A noter : en anglais, le mot "hype" signifie "battage médiatique exagéré". C’est intéressant, mais perturbant : je pensais que ça, c’était un "buzz". Croyant m’aider, un célèbre DJ londonien m’explique qu’en british, on ne dit pas "hype", mais "cool". Terme que je pensais totalement has-been, du moins en France. Je prendrais bien une aspirine.

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